Alors que Nailbomb fait son retour sur scène cet été, Max Cavalera affirme qu’un nouvel album du projet culte n’est pas à l’ordre du jour, préférant préserver l’aura unique de Point Blank.
Un retour sur scène, mais pas en studio
Dans une interview avec Bloodstock TV, Max Cavalera a expliqué pourquoi Nailbomb a repris du service pour une tournée européenne estivale, après un concert remarqué en novembre 2024 à Tempe (Arizona) : “Ce serait du gâchis de ne pas jouer ça en Europe, surtout dans des festivals. Nailbomb est né dans un festival, et on a repris la même approche en formant un nouveau groupe avec nos musiciens préférés de l’underground”.
Malgré l’enthousiasme du public pour ce retour sur scène, Max reste catégorique concernant un éventuel second album : “Je ne pense pas qu’il y aura un autre disque de Nailbomb. On préfère que ça reste culte. Certains projets doivent rester tels quels”.
Le groupe, reformé sans Alex Newport, compte notamment le fils de Max, Igor Amadeus Cavalera, au chant, ainsi que des membres de Pig Destroyer, Misery Index et Stone Sour. Il s’est produit cet été à l’Alcatraz Festival, au Motocultor Festival et au Sunset Bar en Suisse.
Un message toujours aussi actuel
Trente ans après sa sortie, l’unique album de Nailbomb, Point Blank, résonne encore dans le contexte mondial actuel. “Cet album est plus pertinent aujourd’hui qu’il ne l’était à sa sortie, avec des morceaux comme Guerrillas ou 24 Hour Bullshit. Il faut secouer les consciences”, a confié Max, évoquant les conflits en Ukraine ou à Gaza.
Ce regain de pertinence donne tout son sens à ces retrouvailles scéniques : “Les jeunes qui n’avaient jamais vu Nailbomb ont aujourd’hui cette chance. Et moi, je m’éclate à le faire”.
Ce retour de Nailbomb coïncide également avec une période particulièrement active pour Max Cavalera. Son groupe principal, Soulfly, a dévoilé hier (vendredi 29 août) le single Storm The Gates, premier extrait de son nouvel album Chama, attendu le 24 octobre chez Nuclear Blast.