Un Marocain de 26 ans a été contrôlé trois fois ce mois-ci en possession de stupéfiants sur le point de deal de Saint-Paul, à la Mosson.

Mohamed est un habitué du point de deal de Saint-Paul. Condamné pour vente de stupéfiants le 1er août, il a de nouveau été contrôlé le 7 août, avec 1 g de cocaïne, alors qu’il avait interdiction de paraître à la Mosson.

Rebelote le 25 août, dans l’après-midi. Les policiers l’ont de nouveau interpellé, à l’issue d’une brève course-poursuite. Il était en possession de deux capsules de cocaïne, pour 1,58 g au total, une petite balance avec des traces de poudre et 20 g de résine de cannabis.

« Le sac était à moi mais pas les stupéfiants, a-t-il affirmé lors de son procès. Les policiers l’ont ramassé par terre. » S’exprimant par le biais d’une interprète, deux jours après les faits, le Marocain âgé de 26 ans n’a pas été très convaincant.

Il était visé par une obligation de quitter le territoire national depuis le 29 mai, avec interdiction d’y revenir pendant deux ans. Il avait auparavant fait l’objet d’une mesure d’éloignement par les autorités allemandes.

Marié et père d’un fils de quatre ans au Maroc, Mohamed avait commencé à consommer des stupéfiants dans son pays natal. Il est arrivé en France en passant par l’Espagne, il y a deux ou trois ans. Il dit ne pas avoir d’adresse fixe à Montpellier.

Douze mois de prison

« Il raconte n’importe quoi, a lancé le procureur. Il affirme ne pas vendre de stupéfiants malgré la répétition des faits. Et il a lui-même déclaré une adresse à Montpellier. » Une peine de prison ferme a été requise.

« À 26 ans, il vient d’être incarcéré pour la première fois, a plaidé son avocate. Il existe d’autres peines que la prison. D’autant qu’il veut quitter la France. »

Les juges ont opté pour une peine de 6 mois d’emprisonnement, ainsi que la révocation du sursis de 6 mois prononcée le 1er août. Mohamed aura donc un an à effectuer derrière les barreaux. À la sortie, il a interdiction du territoire français pendant deux ans.