La Bretagne est mise à l’honneur dans la nouvelle saison de l’Amour est dans le Pré qui vient de démarrer sa diffusion sur M6. Après Océane, la maraîchère de Lannion (22), les téléspectateurs s’apprêtent à découvrir Pierrick, éleveur de volailles et de vaches laitières à Orgères (35) lundi soir. Père de trois grands garçons et déjà grand-père, le soixantenaire a raconté au Télégramme les coulisses de sa participation.
Vous avez été inscrit dans l’émission par l’une de vos belles-filles. Comment avez-vous réagi quand vous avez appris votre sélection ?
Ma belle-fille me parlait de participer à l’Amour est dans le pré depuis pas mal d’années. Je n’étais pas forcément emballé car ce n’est pas évident de se mettre à nu devant tout le monde. J‘ai quand même fini par accepter en me disant que, de toute façon, je ne serai probablement pas pris. Et finalement… mon profil a été retenu. C’était une surprise. Aujourd’hui, je ne regrette pas de l’avoir fait.
Je me suis noyé dans le boulot après le divorce
Dans votre portrait diffusé en janvier, vous expliquez avoir repris l’exploitation familiale à l’âge de 18 ans après le décès de votre père. Un quotidien éreintant que vous avez partagé avec la mère de vos trois garçons pendant 20 ans… avant de divorcer en 2006. La solitude ne vous pèse pas trop aujourd’hui ?
Il y a eu des moments difficiles. Je me suis noyé dans le boulot après le divorce, c’était une sorte d’échappatoire. Je n’avais pas le temps de rencontrer quelqu’un d’autre, mais j’ai senti récemment que je commençais à avoir envie d’autres choses : comme trouver l’amour par exemple. Bosser 7 jours sur 7 pendant 40 ans, ça fatigue. Avoir quelqu’un dans sa vie, ça aide à décrocher. À deux, tout est plus facile : on peut aller au restaurant ou partir en week-end.
Comment a réagi votre entourage quand ils ont appris votre participation à l’Amour est dans le pré ?
Mes frères et sœurs étaient vraiment surpris. Le crédo de la famille, c’est plutôt « vivons cachés, vivons heureux ». Là, j’ai vraiment fait l’inverse. Mais j’ai assumé et pris ça comme un challenge.
Suite à la diffusion de votre portrait, avez-vous eu beaucoup de courriers de prétendantes ?
J’ai reçu pas mal de lettres. Certaines étaient vraiment bien écrites, donc ça m’a fait plaisir. C’est agréable de lire des compliments. On préfère toujours plaire que l’inverse.
Comment avez-vous préparé l’étape du speed dating ? Vous n’étiez pas trop intimidé ?
Ça s‘est bien passé. Karine Le Marchand m’a vraiment mis à l’aise. Ensuite, j’y suis allé au feeling. Ce n’est que du positif. En plus, en allant sur Paris, j’ai rencontré d’autres candidats. On a traîné dans les bars, c’était sympa. On ne se serait pas forcément rencontré dans d’autres conditions. Il y a des liens forts qui se sont créés avec quelques-uns. Maintenant, on s’appelle régulièrement au téléphone.
La présence des caméras ne m’a pas trop gêné
Qu’est-ce qui a été le plus difficile lors de ce tournage ?
Probablement, de devoir répondre aux interviews et aux questions de la production sans arrêt. La présence des caméras ne m’a pas trop gêné, mais on termine rincé à force de faire des interviews.
Vous devez avoir hâte de la diffusion de votre première émission ?
C’est vrai que je suis impatient de voir ce que ça va donner. On ne sait pas ce qu‘ils vont retenir au montage. Je pense avoir réussi à être moi-même, sans tricher. Pour regarder l’émission, je vais retrouver deux autres candidats de cette saison lundi soir : Océane, l’autre bretonne, et Julien. On va passer une belle soirée ensemble. Ils vont sûrement bien se foutre de ma gueule.