« Clarté et trans­pa­rence ». Telles sont les deux ver­tus prô­nées par Hervé Gerbi, can­di­dat déclaré aux pro­chaines élec­tions muni­ci­pales de Grenoble. L’avocat gre­no­blois, qui avait déjà tenté l’a­ven­ture élec­to­rale à l’oc­ca­sion de la légis­la­tive par­tielle sur la 1re cir­cons­crip­tion de l’Isère, a fait le point sur la dyna­mique qu’il sou­haite mettre en œuvre, lors d’une ren­contre dans son bureau le 28 août 2025. Ce alors que les dates de scru­tin des muni­ci­pales ont été fixées (sans sur­prise) aux 15 et 22 mars 2026.

Hôtel de Ville de Grenoble. Les dates des prochaines élections municipales ont été fixées au 15 et 22 mars 2026. © Morgane Poulet - Place Gre'net

Hôtel de ville de Grenoble. Les dates des pro­chaines élec­tions muni­ci­pales ont été fixées au 15 et 22 mars 2026. © Morgane Poulet – Place Gre’net

Hervé Gerbi s’es­time d’au­tant plus en posi­tion pri­vi­lé­giée qu’il a été dési­gné chef de file du parti Horizons (fondé par Édouard Philippe) sur Grenoble. Dès lors, le can­di­dat appelle au ras­sem­ble­ment, en contes­tant l’i­dée d’une ville qui ne peut se gagner qu’à gauche. « La ligne de démar­ca­tion va être entre ceux qui, d’un côté, prônent la radi­ca­lité plus ou moins douce et ceux qui, de l’autre côté, vont refu­ser cette radi­ca­lité avec laquelle Grenoble doit rompre », estime-t-il, en visant en prio­rité les Insoumis et les Écologistes.

Si Hervé Gerbi consi­dère « l’al­ter­nance pos­sible si celles et ceux qui refusent cette radi­ca­lité arrivent à se ras­sem­bler », il reste tou­te­fois à savoir sur quelles bases l’u­nion pour­rait se faire. À cet effet, l’a­vo­cat a éta­bli un « contrat de ras­sem­ble­ment ».

Son objec­tif ? « Il a voca­tion à don­ner les grandes lignes sur la façon dont on sou­haite exer­cer les res­pon­sa­bi­li­tés, de quelle manière il [ce contrat, ndlr] pour­rait fonc­tion­ner pour faire vivre les dif­fé­rences ». Tout en s’or­ga­ni­sant autour de quatre « piliers », aussi indis­pen­sables les uns que les autres.