« Valeur Sentimentale » de Joachim Trier
> En partenariat avec France Inter
Le Norvégien Joachim Trier est reparti cette année de Cannes avec l’une des récompenses les plus importantes du festival, à savoir Le Grand Prix.
Un père longtemps, absent – Stellan Skarsgård à l’écran – revient auprès de ses filles au moment des obsèques de leur mère. Il fait un retour dans leur vie et en même temps, il espère un retour sur le devant de la scène. Il est cinéaste et il projette de faire tourner sa fille aînée, Nora – qui est comédienne – dans son nouveau film. Mais elle le rejette et laisse le rôle à une jeune star hollywoodienne, incarnée par Elle Fanning.
Quelle est la place de l’art dans une vie ? Est-ce que le cinéma peut recoudre les liens qu’il a détruits ? Ce sont quelques-uns des motifs du film.
Le rôle de Nora est tenu par Renate Reinsve, qui avait reçu le prix d’interprétation féminine, à Cannes toujours, pour “Julie en 12 chapitres”, du même Joachim Trier.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
« Alpha » de Julia Ducournau
Julia Ducournau a été lauréate de la palme d’or, il y a quatre ans avec “Titane” et “Alpha” concourrait cette année dans la sélection officielle à Cannes.
Alpha est une ado de 13 ans, qui revient d’une soirée avec un A tatoué sur le bras. Peut-être que l’aiguille qui a servi à ce tatouage lui a inoculé un virus mortel.
La jeune fille vit seule avec mère, médecin, jusqu’au jour où débarque son oncle toxicomane. Lui est malade à coup sûr.
Alpha, c’est Mélissa Boros, Tahar Rahim tient le rôle de son oncle et sa mère est interprétée par Golshifteh Farahani. Elle est de plus en plus confrontée et à la peur et à l’afflux des malades à l’hôpital. On pense évidemment à la pandémie de sida, mais ici, le virus, qui n’est pas nommé, transforme les chairs en marbre. C’est d’ailleurs l’une des réussites visuelles du film.
Cela dit, il s’est fait étriller par une partie de la presse au moment de sa présentation cannoise.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
« Fantôme utile » de Ratchapoom Boonbunchachoke
C’est le premier long métrage de Ratchapoom Boonbunchachoke, jeune cinéaste thaïlandais.
Un étudiant est réveillé en pleine nuit par la toux de son aspirateur, qui recrache la poussière. Le garçon appelle le réparateur, un beau jeune homme qui va le captiver avec l’histoire suivante. March, fils d’une famille d’industriels de l’électroménager, vient de perdre Nat, son épouse et femme adorée. Nat est morte d’une maladie due à la pollution à la poussière. Son âme va alors hanter un aspirateur. D’où cette réplique de la mère à son fils : “March, arrête de taper l’aspirateur”.
Mais pour que March et Nat continuent de s’aimer, la famille de March exige que la jeune femme neutralise tous les fantômes qui nuisent au bon fonctionnement de leur usine et de la société tout entière.
C’est un film gigogne, à la fois film de fantômes, voire de zombies, comédie, série Z, drame, conte de fée et propos politique, critique du capitalisme et de l’effacement du passé. Le film a remporté le prix de la semaine de la critique à Cannes.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
« Le Roi Soleil » de Vincent Maël Cardona
C’est le deuxième long métrage de Vincent Maël Cardona, lauréat d’un césar du premier film, il y a 4 ans, avec “Les magnétiques”.
À l’affiche du « Roi Soleil », un casting alléchant : Pio Marmaï, Sofiane Zermani, connu des amateurs de rap sous le pseudo de Fianso, Lucie Zhang, Maria de Medeiros ou encore Payanotis Pascot.
Le Roi-Soleil est le nom d’un bar PMU de Versailles. C’est le petit matin. Parmi les clients : un jeune trader sous coke, échoué après une nuit passée au château de Versailles, un duo de flic, Pio Marmaï et Sofiane Zermani, qui viennent de frôler une bavure, ou encore un jeune homme, vraisemblablement pompier ou ambulancier. Monsieur Krantz, l’un des habitués du bar, fait son entrée et découvre qu’il vient de gagner près de 300 millions d’euros au loto.
Mais un client pique l’arme d’un des flics et monsieur Krantz est tué par balles. À partir de là, toutes et tous ont la même idée : comment empocher le gain de monsieur Krantz et c’est le début d’un jeu de massacre.
Il s’agit donc d’un huis clos. Et pour ce qui concerne la mise en scène et le montage, Vincent Mael Cardona a choisi de livrer des versions différentes d’une même scène, comme les projections fantasmées des personnages. Dispositif qui peut provoquer adhésion, confusion ou agacement.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
« Miroirs N°3 » de Christian Petzold
Laura est une jeune musicienne qui vit à Berlin avec son fiancé. Ils partent en week-end avec des amis mais elle, veut repartir une fois arrivée sur place. En la reconduisant à la gare, son compagnon meurt sur le coup, elle s’en sort indemne et elle est recueillie par Betty, une femme, qui pourrait être sa mère.
Betty habille Laura, la nourrit, l’héberge et l’appelle par mégarde Yéléna. Chacune de ces deux femmes portent un drame. Betty présente Laura à son mari et à son fils, qui lui révèle l’histoire familiale, histoire qu’on devine bien avant qu’elle ne soit révélée du reste.
On ne sait pas toujours si Laura est bien réelle ou si c’est un mirage. Elle est interprétée par Paula Beer, qui était déjà à l’affiche des trois films précédents de Christian Petzold.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d’intérêt.
Gérer mes choix J’autorise
Les coups de cœur
Pierre Murat : « Bonjour la langue », le dernier film de Paul Vecchiali
Xavier Leherpeur et Rebecca Manzoni : le film « La femme qui en savait trop » de Nader Saeivar
Murielle Joudet : le cycle « Yasuzo Masumura – l’extase et l’agonie en 6 films »
Florence Colombani : le film « En première ligne » de Petra Volpe