L’Allemagne bloque les sanctions de l’UE contre Israël

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Gazeta Express
31/08/2025 16:21

La Commission européenne souhaite imposer des sanctions à Israël en raison de la situation à Gaza. Mais l’Allemagne et d’autres pays s’y opposent.

La Commission européenne envisage d’imposer des sanctions à Israël en raison de la situation catastrophique à Gaza. Cela comprend la fin de la coopération avec Israël dans le cadre du programme « Horizon Europe » visant à promouvoir la recherche et le développement scientifiques.

L’Allemagne désapprouve les sanctions prévues par la Commission européenne. Selon le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, les sanctions dans le domaine de la recherche ne devraient pas avoir d’impact sur les décisions politiques et les actions militaires d’Israël dans la bande de Gaza.

Wadephul : L’Allemagne a clairement indiqué qu’elle rejetait les plans israéliens

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a souligné que l’Allemagne avait limité ses livraisons d’armes à Israël, ce qui constitue une mesure plus appropriée. Par cette décision, l’Allemagne a clairement exprimé son rejet des projets israéliens d’occupation de Gaza.

Ce qu’il faut maintenant, a souligné Wadephul, c’est « une volonté d’accepter un cessez-le-feu » dans la bande de Gaza de la part de toutes les parties belligérantes.

L’UE n’est pas d’accord sur les sanctions

Les États membres de l’UE sont profondément divisés sur les mesures à prendre contre Israël dans le cadre de la lutte contre le Hamas. Nombre des sanctions envisagées doivent être approuvées à l’unanimité ou à la majorité qualifiée, c’est-à-dire par 15 des 27 États membres de l’UE, qui représentent ensemble au moins 65 % de la population. Les sanctions contre les colons israéliens en Cisjordanie ont jusqu’à présent été bloquées par la Hongrie. L’Allemagne, quant à elle, refuse de suspendre l’accord d’association de l’UE et ses relations commerciales avec Israël.

La chef de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a déclaré que la position sur les sanctions à son encontre ne recueillait pas la majorité des voix parmi les membres et « envoyait le message que nous étions divisés ». /DW