DÉCRYPTAGE – Un jour férié supprimé plutôt que deux, surtaxation des hauts patrimoines… Le premier ministre a esquissé des pistes de compromis dimanche, vis-à-vis du PS et du RN, en vue du vote de confiance du 8 septembre.
Une semaine pour montrer que la chute n’est pas inéluctable. Jusqu’au vote de confiance qu’il a convoqué à l’Assemblée nationale, le 8 septembre, François Bayrou entend marteler son appel à la « responsabilité » contre « la malédiction immédiate de la dette ». À défaut de convaincre les partis d’opposition, qui ont tous annoncé vouloir le mettre en minorité, le premier ministre prend les Français à témoin.
Preuve en est son entretien d’une heure et demie diffusé dimanche soir, depuis son bureau de l’Hôtel de Matignon, sur quatre chaînes d’information – un format digne d’une interview d’un président de la République. « La question, ce n’est pas le destin du premier ministre (…), c’est le destin de la France », a-t-il d’emblée souligné, avant d’insister : « Les jours qui vont venir sont cruciaux. » « Si on gagne, l’horizon s’ouvre », selon lui.
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