Il y avait un éléphant au milieu du jardin botanique de Tourcoing (Nord), où Gérald Darmanin effectuait sa rentrée politique ce dimanche. Non pas la présidentielle de 2027, comme attendu. Mais le remplacement de François Bayrou à Matignon. L’hôte du jour a beau plaider « la stabilité », « le non-changement », jurer qu’il n’est pas candidat au fauteuil — il fera, dit-il, « la même réponse » qu’on le lui demande « en chinois médiéval ou en chtimi » — la question était dans toutes les têtes.

Car élus ou ministres présents le confessent en piochant dans leur cornet de frites à l’heure du déjeuner : nul ne croit plus que le Premier ministre parviendra à sauver sa tête lundi 8 septembre. Nul n’ignore, non plus, qu’avec Sébastien Lecornu (Armées) ou Catherine Vautrin (Travail, Santé), le nom du garde des Sceaux revient dans la liste des hypothèses.