L’ancien gardien allemand du Paris SG, désormais au Paris FC, a pris le temps de répondre aux médias après la victoire face à Metz dimanche lors de la 3e journée de Ligue 1 (3-2). Dans un français impeccable.
Au stade Jean-Bouin
Quelle première analyse faites-vous de cette victoire, la première de la saison du Paris FC ?
Kevin Trapp : Déjà, on est content, parce que le premier match à domicile devant nos supporters, c’est important de gagner, de faire plaisir aussi, mais surtout de gagner ces 3 points après deux matchs un peu difficiles (défaite contre Angers et l’OM ), où je trouve qu’on a bien joué, mais on a payé cher nos erreurs, surtout à Marseille. Aujourd’hui (dimanche), il fallait se battre pour ces 3 points, et ça, on l’a fait. On a pris encore un coup sur les buts, mais on n’a pas arrêté, on a continué à jouer vers l’avant, c’est bien.
Symboliquement, et pour lancer la saison, il fallait s’imposer dimanche…
Bien sûr. On a effectué beaucoup d’efforts, et ça fait du bien de gagner, ça soulage un peu quand même.
Pourquoi avez-vous signé au Paris FC, vous qui avez connu le Paris SG durant quatre ans (2015-2019) ?
Il y avait des bons échanges avec la direction, avec le coach aussi. Dès le premier appel, j’ai eu un bon sentiment sur le projet du club. Pour moi, c’était le bon moment de partir de Francfort. Je me dis que je suis encore prêt à rester au haut niveau. Je veux le démontrer à Paris. Après, bien sûr, il fallait avoir quelque chose qui m’intéressait pour partir d’Allemagne. Et c’est ici, au PFC, avec le projet qu’on m’a présenté, les ambitions des dirigeants. Cela m’a plu et intéressé. Je me sens très bien ici, l’équipe est fantastique.
Kevin Trapp dimanche lors de la victoire du Paris FC contre Metz (3-2) lors de la 3e journée de Ligue 1.
Baptiste Fernandez / Icon Sport
Vous êtes annoncé numéro 2 dans la hiérarchie des gardiens du PFC, vous avez profité de la blessure de Obed Nkambadio contre le FC Metz. Cela vous suffit-il ?
Vous savez, malgré mon âge (35 ans), il y a encore beaucoup de choses que je peux faire (sourire). C’est mon caractère depuis que je suis joueur de foot. Obed est un gardien prometteur, il a aidé l’équipe à monter en Ligue 1. Après, il faut être compétitif, mettre le niveau à l’entraînement, se pousser l’un et l’autre, tous ensemble, parce qu’on a besoin de cela au quotidien. C’est ce que je vais faire ici, bien m’entraîner et ne pas lâcher. Non, c’est le contraire. Je me pousse, je pousse l’équipe et je veux aider le groupe à réaliser de grandes choses surtout dans un club très ambitieux. Je veux faire partie de ça, dès le début. C’est important d’écrire une belle histoire.
Jürgen Klopp (directeur mondial du football chez Red Bull, actionnaire du PFC) était présent ce dimanche à Jean-Bouin. A-t-il eu un rôle dans votre venue à Paris ?
Il y avait des échanges, mais comme je le disais, c’était plutôt avec le coach (Stéphane Gili) que j’ai beaucoup parlé. On a eu beaucoup d’échanges, mais après, c’est sûr que je connais Mario (Gomez, directeur technique du groupe Red Bull) depuis longtemps, un club qui est rentré dans ce projet. C’est aussi un bon signe pour un joueur de savoir qu’il a des joueurs comme ça derrière ce projet, parce qu’il veut avoir du succès et beaucoup de réussite aussi.
Quel sentiment avez-vous ressenti en voyant le Parc des Princes, situé à quelques mètres du stade Jean-Bouin ?
Je ne l’ai pas vu aujourd’hui, j’étais ici, heureusement. Je ne me suis pas trompé de stade (sourire). C’est intéressant que les deux clubs soient en Ligue 1, un derby est toujours magnifique. Ce sera le derby de Paris, on aura tous hâte de jouer cela. Je trouve le stade (Jean-Bouin), très beau, les dirigeants ont fait beaucoup d’efforts pour nous mettre en place ici. Le public a été super.
Lors de votre arrivée, il a été dit que vous seriez aussi mannequin pour LVMH…
(il sourit) J’ai l’habitude d’entendre ça, je ne suis pas mannequin, je suis joueur de foot. Ça, c’est mon métier. Si vous me dites ça, je trouve cela positif, c’est un compliment, mais je reste un footballeur. J’ai mes trucs à côté, mais mon métier c’est jouer au foot.
Kevin Trapp dimanche lors de la victoire du Paris FC contre Metz (3-2) lors de la 3e journée de Ligue 1.
FEP / Icon Sport