L’OM en est donc là… Après plus d’un an à suivre les cours de professeur De Zerbi. Après trois mois d’un ambitieux mercato (paraît-il) concocté par les chefs Longoria et Benatia. Un été durant lequel, il fallait bâtir une équipe capable d’honorer l’histoire du club en C1 (enfin) et de squatter le podium en L1. A minima, meilleure que la précédente. Mais une fois que les beaux discours sont balayés par le terrain, la réalité, crue, éclate aux visages des supporters marseillais.

Cet OM, dopé au deuxième budget de l’élite (eh oui… ça ne se voit pas), a souffert le martyre, empêtré dans ses propres nœuds (son style de jeu), tourné au ridicule par Lyon. Mais pas n’importe quel OL, celui surendetté qui a failli disparaître cet été, celui qui a dû vendre son attaquant vedette (Georges Mikautadze) à la veille du choc pour assurer sa survie, celui dont on ne connaît plus le nom des vedettes (on exagère à peine)…

Et pourtant, alors que tout avait été écrit pour que Leonardo Balerdi et sa bande se frisent les moustaches au Groupama Stadium, c’est bien Jean-Michel Aulas, extatique en loges, aux côtés de sa successeure Michelle Kang, qui a dansé sur le ventre des Olympiens. En ramenant un maigre …