En Australie, un conducteur force l’entrée du consulat russe
La police australienne a annoncé avoir arrêté lundi un homme entré de force dans l’enceinte du consulat russe de Sydney avec une voiture. La police de l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud a déclaré avoir été appelée au consulat russe après des signalements indiquant qu’un véhicule non autorisé était garé dans une allée.
Les agents ont tenté de parler au conducteur, qui a ensuite fait « entrer de force son véhicule » sur le périmètre du consulat, a dit la police dans un communiqué. L’homme de 39 ans a été arrêté et coopère avec la police, a ajouté la même source.
Des images d’une voiture blanche avec deux vitres brisées, garée à côté d’un drapeau russe sur la pelouse du consulat ont été publiées par les médias locaux.
Pour Poutine, « cette crise n’a pas été déclenchée par l’attaque de la Russie »
Le président russe Vladimir Poutine a défendu lundi son offensive en Ukraine, accusant une nouvelle fois l’Occident d’avoir déclenché le conflit, lors d’un sommet organisé par Pékin à Tianjin, en Chine.
« Cette crise n’a pas été déclenchée par l’attaque de la Russie en Ukraine, elle est le résultat d’un coup d’Etat en Ukraine, qui a été soutenu et provoqué par l’Occident », a déclaré M. Poutine lors d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS).
Cette déclaration fait référence aux mouvements pro-européens du Maïdan en Ukraine, qui ont forcé le président prorusse du pays à quitter le pouvoir en 2014. Moscou avait alors annexé la péninsule de Crimée et soutenu des séparatistes prorusses dans l’est du pays, déclenchant une guerre civile.
« La deuxième cause de la crise, ce sont les tentatives constantes de l’Occident pour attirer l’Ukraine dans l’Otan », a ajouté le dirigeant russe.
« Nous apprécions grandement les efforts et les propositions de la Chine, de l’Inde et de nos autres partenaires stratégiques, qui visent à contribuer à la résolution de la crise ukrainienne », a aussi déclaré le président russe.
Nouveaux bombardements russes, un couple meurt dans sa maison à Zaporijjia
Un couple a trouvé la mort dans une frappe russe sur sa maison dans la région de Zaporijjia, annonce l’administration militaire locale tôt ce lundi. « Les Russes ont attaqué le village d’Omelnyk avec des bombes guidées. Des maisons ont été détruites. Dans l’une d’elles, un couple a trouvé la mort », indique le responsable de la région militaire de Zaporijjia, Ivan Fedorov, précisant que l’homme avait 64 ans.
L’Ukraine est quotidiennement la cible de frappes nocturnes russes. Celles-ci avaient fait 25 morts dont quatre enfants dans la nuit de mercredi à jeudi à Kiev.
Arrestation du suspect du meurtre de l’ex-président du Parlement ukrainien
Volodymyr Zelensky a annoncé ce lundi l’arrestation d’une personne après le meurtre samedi de l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy. « Les investigations de rigueur sont en cours », a précisé le président ukrainien sur les réseaux sociaux, remerciant les enquêteurs pour leur « travail rapide et coordonné ».
Andriï Paroubiy, 54 ans, était une figure de la révolution pro-européenne du Maïdan et avait été président du Parlement ukrainien, la Rada, de 2016 à 2019. Il a été tué par balle à Lviv, dans l’ouest du pays, un assassinat que le chef du renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov, a imputé à la Russie.
Xi réunit Poutine et les grands d’Eurasie
Le président chinois Xi Jinping a pourfendu ce lundi une « mentalité de guerre froide » et les « actes d’intimidation » à l’œuvre dans le monde, en ouvrant en Chine le sommet régional l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en présence du président russe et d’une kyrielle de leaders eurasiatiques.
Xi Jinping a échangé des amabilités avec Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi, souriants, avant que les dirigeants des dix pays membres de l’OCS ne posent pour une photo de groupe sur le tapis rouge.
Bienvenue dans ce nouveau Live
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit entre Kiev et Moscou.
Alors que Donald Trump s’active depuis plusieurs mois pour tenter d’obtenir la paix, son homologue chinois ne compte pas laisser uniquement aux Etats-Unis la gestion diplomatique de la guerre en Ukraine. Xi Jinping profite donc actuellement d’un sommet régional, auquel participe Vladimir Poutine, pour lui aussi faire entendre sa voix. Mais de nombreux alliés de Kiev soupçonnent la Chine de ne pas être impartiale dans le conflit. Pékin invoque pour sa part sa neutralité et accuse les pays occidentaux de prolonger les hostilités en armant l’Ukraine.