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Rédaction Métropolitain

Publié le

1 sept. 2025 à 9h14

La Métropole de Montpellier a renouvelé en juillet dernier les marchés de collecte et de nettoiement pour une durée de huit ans et un montant maximum de 847M€. La Société Méditerranéenne de Nettoiement, du groupe Nicollin, obtient cinq lots tandis que le groupe Paprec aura la charge de la collecte de seize communes du nord. Des prestataires qui voient désormais leur rémunération liée à des objectifs notamment de diminution des volumes des ordures ménagères.

Bonus/malus

Au terme d’un an de procédure durant lequel six acteurs du secteur, d’envergure nationale et internationale ont été mis en concurrence, la Métropole de Montpellier a dévoilé le nom des entreprises ayant remporté le 10 juillet l’ensemble des six lots attribués pour une durée de huit ans et pour un montant de 574M€ à 847M€ au maximum. Dans ce nouveau marché, le cahier des charges comporte en effet un système de performance avec un impact financier bonus/malus sur la rémunération des prestataires en fonction de la baisse des tonnages des ordures ménagères, la hausse des tonnages d’emballages ménagers recyclables, l’amélioration de la qualité des collectes de bio déchets, d’emballages ménagers, de verre et la réduction du verre dans les ordures ménagères. Pour parvenir à ces objectifs, les prestataires mettront notamment en place 22 ambassadeurs du tri, des agents de terrain formés et dédiés à cette mission afin de porter des messages ciblés selon les publics (âge, thématique, type d’habitat…).


La répartition des six lots du marché de la collecte des déchets. (© M3M)

Avec cinq lots (Centre, nord-ouest, sud-ouest, sud-est et est), la Société Méditerranéenne de Nettoiement du groupe Nicollin aura la charge de la collecte et du nettoiement de quinze communes dont Montpellier soient 401 062 habitants. Le dernier lot est attribué au groupe Paprec qui obtient la collecte des seize communes du nord de la métropole (Castelnau-le-Lez, Prades-le-Lez, Montaud, Saint-Brès…) comprenant 90 341 habitants. Après avoir chipé à la barbe de Suez la délégation de service publique de la gestion de l’usine Ametyst incluant l’implantation d’une unité CSR, le groupe espagnol Urbaser, qui avait la charge d’une partie du nord, se voit écarté de la collecte.

Une flotte décarbonée

Le cahier des charge prévoit également des volets ambitieux sur la décarbonation et la réduction des émissions polluantes avec 60% de la flotte de véhicules techniques devant être neuve dans les 36 mois et 99% de véhicules à faibles émissions dont 70% de véhicules électriques, 23% en gaz naturel vert et le reste en bio-carburants. Un marché qui représente 703 emplois, soit une augmentation des effectifs de 18%, dont 56 emplois d’insertion.

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Par ailleurs, la continuité du service, les fréquences, jours et horaires de collecte des différents types de déchets, lors de la mise en œuvre des nouveaux marchés le 6 octobre prochain, seront inchangées. « Ce marché, l’un des plus important au niveau national, va permettre de renforcer le service public de la collecte et du nettoiement pour les usagers de la Métropole » ambitionne ainsi la collectivité.

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