L’Union européenne, via son Fonds pour une transition juste (FTJ), vient d’accorder une aide de 10 millions d’euros au projet ZILT, un consortium mené par la start-up franco-néerlandaise Thorizon (50 salariés), basée à Lyon et Amsterdam. Ce projet réunit EPZ, (exploitant de la centrale nucléaire de Borssele aux Pays-Bas), les fabricants zélandais Schelde Exotech et Delmeco, ainsi que les institutions académiques régionales HZ University of Applied Sciences et Scalda. « Ensemble, les partenaires soutiendront la décarbonation de l’industrie zélandaise et jetteront les bases du premier réacteur à sels fondus aux Pays-Bas », explique un communiqué de presse. ZILT porte l’ambition de faire progresser le réacteur à sels fondus Thorizon One, développé par la start-up franco-néerlandaise. Thorizon One est un nouveau type de petit réacteur modulaire susceptible de jouer un rôle important dans la transition énergétique de l’Europe. Lauréate du plan d’investissement France 2030 pour les réacteurs nucléaires innovants, Thorizon s’est déjà associé à des leaders industriels tels qu’Orano, Tractebel et EDF pour faire progresser sa conception.