L’école primaire Hypatie, située à la Mosson, s’inscrit dans le Plan École 2030 de la Ville. Objectifs : favoriser la réussite scolaire, la mixité sociale et l’égalité des chances.
« Welcome ! » Ce lundi, à l’image de tous les petits drapeaux anglais suspendus, la rentrée se déclinait dans la langue de Shakespeare, à la nouvelle école primaire Hypatie, en lisière de la Mosson. L’établissement se distingue en effet par « un enseignement renforcé de l’anglais, décliné sur les temps scolaire et périscolaire », comme l’a rappelé la directrice, Perrine Urbanski.
Mais ce n’est pas tout. « Tous les élèves bénéficieront aussi d’innovations pédagogiques, tels que le parcours d’éducation artistique et culturelle à 100 % ». Première école montpelliéraine labellisée mixité-excellence, Hypatie pourra cumuler performance scolaire, projets ambitieux et fonctionnement en réseau avec le collège.
Matériaux naturels et couleurs pastels
« Ce sont des leviers puissants pour donner du sens aux apprentissages et cela dès la maternelle », a rappelé la rectrice de la région académique et de l’académie de Montpellier, Carole Drucker-Godard. Elle a rappelé que 5 des 22,8 M€ de budget venaient de l’État, à travers les crédits ANRU.
Hypatie, du nom d’une astronome du IVe siècle, constitue une petite révolution dans ce quartier prioritaire de la ville. Dotée d’une cour en amphithéâtre conçue pour être un îlot de fraîcheur, l’école se distingue aussi par des matériaux naturels (bois, terre et paille), un béton bas carbone et de belles couleurs pastel.
110 enfants scolarisés cette année
« Ici, toutes les énergies sont mises pour la réussite des enfants », a résumé Michaël Delafosse, qui était accompagné de nombreux adjoints. Autant dire que parents et enfants (ils seront 110 scolarisés cette année, et 300 à terme), qui avaient l’habitude de l’école Bouloche, étaient plutôt intimidés.
« Je vous propose de faire la même visite qu’avait fait le futur ex-premier ministre », a plaisanté l’architecte Thomas Landemaine, rappelant que François Bayrou et sept ministres avaient sillonné les couloirs, il y a près de trois mois, à l’occasion d’un comité interministériel organisé à Montpellier.
Ils n’avaient pas vu les tables sur la terrasse, tout en haut, à côté de l’espace jardinage. Faire l’école en plein air sera possible, avec une vue fantastique sur les alentours. Qui dit mieux ?.