Selon une étude du Child Poverty Action Group (CPAG), près de 23 % des familles éligibles aux repas gratuits disent craindre des frais supplémentaires si leurs enfants choisissent certaines spécialisations. Ce chiffre tombe à 9 % pour les familles non éligibles.
Des cursus plus coûteux et donc plus discriminants que d’autres
Les cursus de géographie, de langues étrangères, de musique ou encore le parcours “Alimentation et nutrition” sont particulièrement concernés, car ils impliquent des coûts additionnels qui excluent de fait les foyers les plus modestes.
Sur 1 701 sondés, 30 % des élèves bénéficiant de repas gratuits affirment que leurs familles peinent déjà à financer le minimum, notamment l’accès aux ressources numériques. Par ailleurs, 34 % rencontrent des difficultés pour payer les voyages scolaires et 27 % pour financer un instrument ou des cours de musique.