Cette rentrée scolaire marque l’arrivée de nouveaux visages à la tête de plusieurs collèges de la métropole toulonnaise. Qu’ils viennent du monde du sport, de la police ou du lycée, tous partagent un même objectif: accompagner les élèves vers la réussite et impulser une dynamique positive dans leurs établissements. Entre projets pédagogiques, ambitions locales et engagement humain, ces nouveaux chefs d’établissement entament leur mission avec détermination. 

Collège Voltaire (Toulon)


Ancienne sportive professionnelle, Isabelle Marchand devient la nouvelle principale du collège Voltaire à Toulon Photo DR.

À 50 ans, Isabelle Marchand, la nouvelle principale du collège Voltaire à Toulon a un parcours plutôt sportif. « J’ai fait partie de l’équipe de France de judo et j’ai aussi été prof d’EPS pendant 20 ans », rembobine la nouvelle cheffe d’établissement. Après une formation à l’Insep à Paris, elle enseigne d’abord dans les Ardennes et en Ariège, avant de passer quatre ans à Tahiti, où elle réussit le concours de personnel de direction. « J’ai eu de la chance, en finissant 10e, de pouvoir choisir l’académie de Nice. » Stagiaire au lycée pro du Golf Hôtel à Hyères, avant de passer proviseure adjointe à Costebelle, Isabelle Marchand a donc été nommée à la tête du collège Voltaire cette année, où elle est désormais responsable de 450 élèves et 35 enseignants. Son objectif? « Je vais d’abord apprendre à connaître une équipe très investie, avec énormément de projets mis en œuvre, à qui j’ai demandé de travailler sur un diagnostic partagé pour déceler ce qui leur paraît dysfonctionnel et pourrait donc être amélioré dans ce collège toulonnais qui accueille un public plutôt défavorisé mais qui obtient des résultats honorables. »

Collège Pierre-Puget (Toulon)


Originaire de Toulon, Patrice Sanchez prend la tête du collège Pierre-Puget. Photo DR.

Patrice Sanchez, 53 ans, marié et père d’une fille de 12 ans scolarisée au collège Voltaire de Toulon est natif de Toulon. « J’ai grandi dans le quartier de la Loubière. J’ai été élève au collège Peiresc, au lycée Rouvière puis à l’IUT de Toulon », se présente le nouveau principal. Diplômé d’un cursus technologique avec la spécialité électronique, il commence sa carrière professionnelle au ministère de l’Intérieur. « J’ai fait l’école de police de Fos-sur-Mer. Je devais être recruté dans la police technique avec ma spécialité mais j’ai fait le choix de l’enseignement, de la transmission aux futures générations. » Après 30 années dans l’Éducation nationale – 12 comme professeur de technologie et 18 comme personnel de direction, notamment principal au collège de la Londe, puis sur celui des Pins d’Alep à Toulon – le quinquagénaire relève donc un nouveau défi dans cet établissement classé « Réseau d’éducation prioritaire ».

Collège André-Malraux (La Farlède)


Nouvelle à Malraux, Adidi Favreau place réussite et bienveillance au cœur de sa mission. Photo DR.

L’ancienne principale du collège de Cuers, Adidi Favreau, a pris ses fonctions au collège André-Malraux à La Farlède vendredi matin. Accueillie chaleureusement par ses équipes, elle est ravie de commencer cette nouvelle année scolaire dans cet établissement. Développement durable, ouverture à l’Europe avec Erasmus +… Cette principale de l’académie de Nice ne manque pas de projets pour le collège Malraux. Le succès des élèves et le climat scolaire lui tiennent particulièrement à cœur. « Notre rôle est d’amener les élèves à la réussite, quel que soit leur profil. Nous nous devons d’aider les enfants en difficulté, » déclare-t-elle. Elle ajoute qu’elle compte bien lutter contre toute forme de discrimination et de harcèlement, moral ou physique.

Collège Louis-Clément (St-Mandrier)


Nouvelle principale du collège Louis-Clément, Isabelle Pearlstein entame sa première année à Saint-Mandrier avec confiance. Photo Ly. F..

Au collège Louis Clément, qui compte cette année, comme l’an passé, 220 collégiens répartis sur huit divisions, c’est Isabelle Pearlstein, toulonnaise, mère de deux étudiants, qui prend les rênes de l’établissement. « Depuis cinq ans, j’étais proviseur adjoint au lycée Bonaparte à Toulon, c’est donc mon premier poste comme principale d’établissement. Cela fait vingt-cinq ans, que je suis dans le Var, je voulais un poste qui reste dans le département. Pourquoi Saint-Mandrier, et bien pour le cadre, pour les partenariats intéressants qui l’animent aussi. La taille du collège pour un premier poste, se veut rassurante également. Les classes oscillent entre 24 et 28 élèves, des classes à thème, comme une classe Défense, une classe marine sur l’environnement, et tous les postes d’enseignements sont pourvus. L’établissement a beaucoup de projets, que je compte poursuivre bien sûr. Nous allons mettre en place de nouveaux thèmes avec la nouvelle médiathèque aussi. En général, quand on arrive la première année, on se met dans la suite de ce qui est en place, puis l’année suivante, on apporte les modifications utiles. Ce sont les professeurs qui impulsent bien souvent ces améliorations et changements. »

Lycée Jean-Aicard (Hyères)


Sandrine Petit est la nouvelle proviseure du Lycée Jean-Aicard. Photo doc.

Cette semaine, les élèves de seconde de Jean-Aicard ne seront pas les seuls à faire leur rentrée dans un nouvel établissement. Leur proviseure, Sandrine Petit, qui prendra son poste officiellement ce 1er septembre, sera elle aussi une « petite nouvelle » au sein du lycée. Jusqu’alors proviseure au Lycée professionnel Léon-Blum de Draguignan après avoir assumé la fonction au lycée Gustave-Eiffel de Reims, elle prend la tête d’un lycée « qui fonctionne bien. Un bel établissement dans son environnement, ses résultats et sa scolarité. Je suis ravie, c’est un honneur de prendre ce poste, d’arriver dans cette ville. Jean-Aicard a une très belle réputation extérieure, » souligne-t-elle.

Pas de révolution à attendre suite à ce changement de proviseur, Sandrine Petit souhaite avant tout « faire fonctionner ce qui était en place et apporter ma touche personnelle pour la réussite des élèves. La continuité sans la rupture… » Et de poursuivre: « C’est un établissement qui fonctionne avec énormément de projets pédagogiques, une grosse offre de spécialités et d’options. Je vais continuer à appuyer les projets et l’investissement des professeurs et des élèves. »

Côté chiffres, après 1420 élèves l’an dernier, ils devraient être entre 1400 et 1450 cette année. « Nous n’avons pas encore les effectifs définitifs mais on sera complet. » Côté nouveautés, Sandrine Petit devra veiller au bon déroulement « de l’épreuve anticipée de mathématiques au bac qui sera désormais en première. Un changement important pour l’organisation des examens et des élèves. Ça sera un nouveau challenge pour les jeunes. » Et pour elle…

Que devient l’ancien proviseur?


Thierry Dubreucq revient au collège Jules-Ferry à Hyères comme nouveau principal, après y avoir été adjoint. Photo DR.

Arrivée à la rentrée 2019, Thierry Dubreucq ne part pas très loin puisqu’il reste dans la cité des palmiers et prend la direction du collège Julles-Ferry. Le nouveau principal y a déjà exercé les fonctions d’adjoint. Enseignant en histoire, il avait quitté Hyères en 2011, pour prendre la direction du collège Guy-de-Maupassant à Garéoult, puis celle de Pierre-de-Coubertin au Luc avant un retour dans la cité des palmiers, à Jean-Aicard donc, et où il a toujours résidé.

Et aussi…

Parmi les autres mutations dans les collèges et lycées de l’agglomération toulonnaise en cette rentrée 2025:

– Collège Les Eucalyptus, Ollioules: Géraldine Masson

– Collège La Guicharde, Sanary: Catherine Casson

– Collège la Ferrage, Cuers: Marie-France Foulatier

– Collège Vallée du Gapeau, Solliès-Pont: Muriel Anicito

– Collège Henri-Bosco, La Valette: Élisabeth Solinet

– Lycée Paul-Langevin, La Seyne: Marie-France Morieux.

– Lycée Bonaparte, Toulon: Évelyne Blot

– Lycée Claret, Toulon: Tristan Giannoni.