Depuis des mois, des opposants ont campé à plusieurs reprises sur le tracé de la LGV à Saint-Jory (Haute-Garonne), à 25 kilomètres du centre de Toulouse, y compris dans des arbres pour éviter leur abattage, avant d’être expulsés par des gendarmes, puis de revenir sur les lieux à plusieurs reprises.

Les trois militantes ont été placées sous contrôle judiciaire. Elles avaient justement été interpellées vendredi à Saint-Jory, notamment pour avoir coupé les barbelés entourant un arbre devant être abattu. Deux d’entre elles avaient été placées en détention provisoire, jusqu’à leur convocation lundi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse.

Une réponse « disproportionnée » ?

L’une des avocates de la défense, Océane Chotel, a jugé « complètement disproportionnées » la détention provisoire et la comparution immédiate. En revanche, au nom du ministère public, Céline Pagès a souligné la pertinence du « choc carcéral » afin d’amener les militantes à « prendre conscience » du fait « qu’on risque la détention ».