Le groupe scolaire (maternelle et primaire) inauguré ce 1er septembre peut accueillir 146 enfants.

Certes, ce n’est pas (encore) l’école à la campagne. Cela étant et depuis ce 1er septembre au matin, les enfants inscrits au tout nouveau groupe scolaire Jules Isaac/Sophie Scholl (Nouveau Saint-Roch) peu vent désormais bénéficier d’un accès aussi direct que privilégier au parc René-Dumont Tout jeune poumon vert longeant l’avenue de Maurin.

Le parc, « véritable prolongement de l’école »

Une école donc et naturellement « tournée vers le parc, véritable prolongement de l’école où les enfants pourront apprendre différemment », a insisté Bénédicte Barrère, la directrice de la flambant neuve école Scholl (1).

Soit un bâtiment aux derniers canons éducatifs et intégré à un groupe scolaire également composé de l’école maternelle Jules-Isaac (2). Dix classes au total, de la petite section au cours moyen deuxième année.

Bref, « une très belle école », a estimé le maire Michaël Delafosse lors de l’inauguration de cet ensemble une fois sonnés les douze coups de midi.

Treize projets à mener d’ici à 2030

D’ici 2030, la Ville a prévu de mener treize projets en faveur de l’école. Cela passe par la création de trois nouveaux groupes scolaires : Isaac-Scholl cette année, Croix-d’Argent en 2027 et Mas-de-Barlet (Port-Marianne) en 2030. À ces nouvelles infrastructures viennent s’agréger sept reconstructions : Hypatie (Mosson) cette année, le pôle éducatif des halles (Mosson) en 2026, Parc 2000 (Mosson) en 2027, Rimbaud (Mosson) en 2028, Jean-Mermoz-Vasco-de-Gama (centre) entre 2028 et 2029 et, enfin, les écoles Madeleine-Brès et Julie-Daubié entre 2028 et 2030.

À cela s’ajoutent trois extensions : Boucher-Savary (Croix-d’Argent) entre 2025 et 2026, la maternelle Docteur-Roux (centre) entre 2025 et 2026 et l’école Jules-Michelet-Joseph-Delteil entre 2026 et 2027.

Au global ce sont quatre cents millions d’euros qui ont été, sont ou vont être consacrés ce programme.

« Symbole d’une école publique
qui s‘adapte »

De son côté, la rectrice Carole Drucker-Godard n’a pas non plus caché son enthousiasme : « Vous imaginez, inaugurer deux écoles le jour de la rentrée (dont Hypatie, un peu plus tôt dans la journée à La Mosson, NDLR) ? Elle répond à un besoin et est un symbole d’une école publique qui s‘adapte ». Les cent quarante-six élèves amenés à fréquenter ces deux nouveaux établissements auront la possibilité de participer à des classes décloisonnées avec d’autres niveaux que le leur ; une pratique de plus en plus répandue dans les différentes écoles de la ville.

Avec ces trois ouvertures, Montpellier compte désormais cent treize écoles dont vingt-deux accueillent maternelle et élémentaire. Des infrastructures à même de scolariser quelque 20 700 élèves.

Mais les écoles, ce sont aussi des cantines. Et pour cette rentrée, cinq nouveaux selfs ont ouvert leurs portes : un dans l’établissement du quartier du Nouveau Saint-Roch donc, un à l’école Hypatie, un autre à l’école Simenon, un dernier en