« Je continuerai à les faire respecter, pour nos enfants, nos citoyens et nos entreprises », a-t-elle affirmé, faisant référence à la législation sur les services numériques (DSA) et au règlement sur les marchés numériques (DMA). Le DSA vise à protéger les utilisateurs européens en imposant aux plateformes des obligations, en particulier de signalement de contenus problématiques, concernant la désinformation, la haine en ligne, les contrefaçons ou les produits dangereux. Donald Trump a vigoureusement attaqué il y a une semaine les pays ou organisations régulant le secteur de la tech, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation. S’il n’a pas cité directement l’Union européenne, celle-ci dispose de fait de l’arsenal juridique le plus puissant du monde pour réguler le numérique.
L’Europe face au courroux de Trump
Dans la foulée de ces menaces, le Congrès américain a prévu d’organiser mercredi une audition sur la réglementation de la tech, intitulée « la menace de l’Europe sur la liberté d’expression et l’innovation en Amérique ». Henna Virkkunen, chargée, entre autres, du secteur de la tech, a également diffusé sur X le contenu d’une lettre adressée au responsable de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jim Jordan, à l’origine de cette audition.