DÉCRYPTAGE – Le président américain accepte de réduire la hausse des taxes envisagée sur les bateaux conçus dans l’empire du Milieu. Des aménagements qui baisseront la note qui s’annonçait massive pour les armateurs.
Promettre le pire pour amener les autres pays à d’énormes concessions. Puis assouplir certaines sanctions et reporter leur mise en application. On a découvert la méthode Trump avec son obsession de renforcer les barrières douanières. À l’exception de la Chine, qui n’a pas voulu venir à la table des négociations, le président des États-Unis a accordé le 9 avril à tous les pays un répit de 90 jours pendant lesquels leurs exportations aux États-Unis ne seront taxées que de 10 %. Une semaine plus tôt, il voulait punir l’Europe d’une hausse de 20 % des droits de douane. Bis repetita sur les taxes concernant les porte-conteneurs « made in China ».
Début avril, Donald Trump menaçait de faire payer 1,5 million de dollars à chaque fois qu’un navire fabriqué en Chine faisait escale dans un port américain. Une façon, selon lui, de redonner de la vigueur à la construction navale américaine tombée en déshérence quand ce secteur se porte très bien dans l’empire du Milieu (50 % des porte-conteneurs…
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