Premier à dégainer dans la matinée : le collectif Une Génération pour Marseille (UGPM), emmené par Romain Simmarano, directeur de cabinet de Renaud Muselier à la Région, et Sandra Blanchard (Renaissance). Les critiques portent d’abord sur le nombre de réalisations. Là où le maire (DVG) promet « d’ici à la fin du mandat, 95 écoles […] livrées ou en chantier, au stade des études ou de la première pierre« , ses opposants pronostiquent « 16 écoles, tout au plus ». Un « bilan famélique », pointe également Une Volonté pour Marseille, groupe municipal d’opposition présidé par Catherine Pila (LR).

Le collectif UGPM reproche également à la municipalité d’avoir « fait disparaître l’État » de sa communication autour du Plan écoles, alors « qu’un milliard d’euros (en réalité 400 millions d’euros d’aides et 650 millions d’euros de garantie sur les prêts, NDLR) a été exceptionnellement mis sur la table par l’État pour les écoles de Marseille ». « Qu’a fait Benoît Payan de ces millions d’aides ? Des retouches çà et là, quelques coups de pinceaux et des inaugurations en grande pompe d’établissements dont la rénovation avait été programmée sous la mandature de Jean-Claude Gaudin », relativise Une Volonté pour Marseille.