Dans une grande salle au rez-de-chaussée d’un immeuble municipal aux murs écaillés, Tetania Kartseva, cheveux très courts et multicolores, tatouage généreux sur le bras droit, remplit consciencieusement une liasse de formulaires. Tout autour d’elle un petit groupe inquiet de réfugiés ukrainiens. Il y a Igor, un garçon de 15 ans. Ses parents vivent à Kiev, mais ils veulent confier leur adolescent à sa tante qui habite Jelenia Gora. Leur fils doit terminer sa scolarité dans de bonnes conditions en Pologne et échapper à l’armée. Il y a Zinaida, 69 ans, originaire de Dnipro. Retraitée, elle vit depuis trois ans dans cette petite ville de Basse-Silésie, au sud-ouest de la Pologne et se demande si elle va pouvoir rester.

Tetiana Kartseva, une Ukrainienne de 37 ans, originaire de Rivne, a été c…

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