Ce lundi 1er septembre, à l’Institut du Monde Arabe à Paris, la LNR a officiellement lancé la saison 2025-2026 de Top 14. Jacobus van Tonder, qui représentait l’USAP, est dans les starting-blocks.

C’était jour de rentrée ce lundi 1er septembre. Et pas seulement pour écoliers et collégiens. Le rugby français lançait la saison de Top 14 par sa « causerie de rentrée ». L’occasion pour le président Yann Roubert et son équipe de la LNR, de dresser le bilan de la saison écoulée, « celle de tous les records », et présenter la suivante.

Le rugby professionnel français se porte bien. À tous les niveaux. Sur le plan économique, avec un budget de 181,6 millions d’euros, les voyants sont au vert. »2024-2025 restera comme un très grand cru, analyse Yann Roubert. L’ambition reste de continuer à progresser. Tous les records sont faits pour être battus. Les trente clubs professionnels travaillent pour que cette dynamique se poursuive. L’organisation du rugby français est une référence dans le rugby mondial, et le premier mérite en revient aux clubs. »

Les objectifs pour se maintenir au sommet sont clairs : aider les clubs à améliorer leurs structures, leur formation, fidéliser un public de plus en plus nombreux au fil des ans, essayer de maintenir l’équité entre tous les clubs pour que l’écart entre les plus riches et les autres reste raisonnable. « Nous avons la chance d’avoir un championnat très ouvert et disputé, poursuit le président de la LNR. Au football, en Ligue 1, on sait que le PSG sera champion autour de Noël. Nous avons la chance de ne pas connaître les qualifiés pour les phases finales avant les dernières journées. Le rapport de un à deux entre les budgets des clubs permet cette incertitude, quand il est de un à vingt pour le football. Notre système de redistribution des recettes, le salary-cap (10,7 millions aujourd’hui) sont les garants de cette équité, même si chaque club veut se donner les moyens de gagner, c’est humain. Le salary-cap est un garde-fou essentiel dans notre système de régulation des budgets. » La question de son évolution reviendra sur la table des négociations avec les présidents de clubs, au cours de l’automne.

La Ligue continuera d’aider la FFR à promouvoir le rugby dans le monde amateur, sur tout le territoire. « Nous aiderons les clubs méritants et vertueux, poursuit Yann Roubert, ceux qui font venir les jeunes au rugby et s’en occupent. C’est bien d’avoir le sommet de la pyramide qui brille, c’est mieux si toute la structure est solide. »

Van Tonder : « Suivre la bonne route »

Jacobus van Tonder, le troisième ligne d’origine sud-africaine, représentait l’USAP ce lundi, lors du lancement de la saison à Paris. Lui aussi espère que son club poursuivra sa progression. Le nouvel international, qui a fêté sa première « cape » en Nouvelle-Zélande cet été, est heureux de constater que l’USAP a consenti de beaux efforts dans le recrutement. « Les nouveaux venus vont nous apporter beaucoup, assure-t-il. Je crois que nous aurons une belle profondeur de banc cette saison. Cela va tirer l’équipe vers le haut. Il faut juste que chacun s’intègre, assimile le système voulu par le staff pour que tout le groupe soit sur la même page… » La concurrence va être bénéfique. À lui en premier. « Elle t’oblige à travailler davantage, à faire des efforts. Yato, Ritchie, Le Corvec, Diaby sont de bons joueurs. Peceli, je le connais depuis Clermont. C’est un super joueur, et un super gars. Et puis, avec le nouveau centre de formation, on dispose d’un outil performant. L’USAP fait plus professionnelle… »

Van Tonder est prêt. La tournée néo-zélandaise l’a fait changer de dimension. Son « rêve de gosse réalisé », il peut partir à la conquête du suivant : gagner un titre avec l’USAP. « Il faut prendre la bonne route d’entrée, et rester focus sur elle toute la saison. » Il lui tarde de remettre la marche avant sur la pelouse, attend avec curiosité l’avènement du carton orange, qui servira aux arbitres à exclure vingt minutes un joueur ayant commis une faute qui ne méritait pas un rouge… « Jouer dix minutes à quatorze c’est déjà dur, alors pendant vingt minutes… » « Jaco » attend du coup d’envoi de la saison contre Bayonne (samedi 15 h) qu’il mette l’USAP « sur la bonne route »…