Par Benoit Narbonne

Le 1 septembre 2025 à 21h22

«Soyons tous des cancres»: extrait de la chronique critiquée de Marie s'infiltre sur France inter

Pour sa deuxième chronique sur la première radio de France, l’humoriste n’a pas récolté beaucoup de rires de la part de Nicolas Demorand et des autres chroniqueurs.

L’humoriste Marie s’infiltre  a repris le billet de 8h55 le lundi sur France Inter, en lieu et place de sa comparse Lison Daniel. Elle se présente comme une « coach culot » pour démarrer la semaine. Seul souci : si le culot est bien présent, les rires sont peu nombreux, aussi bien en studio que de l’autre côté du poste.

Pour sa seconde chronique, intitulée « Soyons tous des cancres ! », la comédienne a fait le choix d’aborder la rentrée des classes en mêlant celle des enfants, des parents et de François Bayrou : « Nous sommes tous François Bayrou », se justifie-t-elle. S’il faut reconnaître le style certain de son écriture et l’intelligence de l’idée, il n’est pas sûr que cela convienne pour réveiller avec des rires les auditeurs un lundi matin en plein stress de rentrée.


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Trop théâtrale et pas assez radiophonique ?

Très énergique dans sa voix comme dans ses gestes, elle n’aura recueilli qu’une poignée de rires en studio. À aucun instant de la chronique, l’humoriste ne s’appuie sur des relances ou des adresses aux personnes présentes, ce qui est plutôt rare en radio. Difficile alors de compter sur les rires de ses comparses pour un monologue de plus de trois minutes, aux formules le plus souvent alambiquées.

Du côté des auditeurs, les retours sont peu nombreux mais plutôt unanimes sur la performance de l’humoriste : eux aussi ne se sont pas convaincus. « Si des fois vous sentez que vous n’êtes pas assez qualifié dans votre travail, pensez à cette chronique », peut-on ainsi lire en commentaire sur YouTube. Même son de cloche du côté de Twitter : « Marie s’infiltre sur France Inter, même avec toute la bienveillance du monde, il s’agirait d’arrêter les frais maintenant. Je ne sais pas qui a eu cette idée débile, mais le service n’est rendu à personne. »

Une deuxième chronique qui tombe à côté de la plaque. La première avait déjà connu son lot de déboires. La gêne était palpable la semaine dernière juste avant de commencer. Alors que Nicolas Demorand s’apprêtait à la présenter, un bug technique a empêché la diffusion du jingle, laissant place à un silence embarrassant. Peut mieux faire.