Après sa traditionnelle pause estivale.
Anne-Elisabeth Lemoine
a repris les commandes de l’émission
C à vous le
lundi 1er septembre 2025 sur France 5. Pour rappel,
l’animatrice présentera le talk-show quotidien du lundi au
jeudi
cette saison. Les émissions programmées les
vendredis et les samedis seront quant à elles incarnées par son
ancien chroniqueur
Mohamed Bouhafsi
.

Pour le grand retour de C à vous sur France 5. Anne-Elisabeth
Lemoine recevait sur son plateau l’ancien président de la
République
François Hollande
. Au cours de l’émission, l’ancien
pensionnaire de l’Élysée a notamment été invité à s’exprimer sur
le plan de Riviera imaginé par Donald Trump sur la
bande de Gaza. Le mari de Julie Gayet n’a pas caché son
indignation.

François Hollande : « Il faut absolument que l’Europe se monte à
peu près à la hauteur »

« On sait qu’il y a encore des morts civiles. Qu’il y a des
journalistes qui sont tués. Donc c’est indécent de parler d’un plan
de Riviera au moment où il y a des femmes, des enfants, des êtres
humains qui sont aujourd’hui blessés ou tués. Et cette solution est
irréaliste parce que les Gazaouis, c’est leur terre. Alors il y en
a peut-être certains qui accepteront la prime de départ, comme dans
d’autres situations. Mais non, c’est leur
terre
« , a premièrement déclaré François Hollande.

« Et si on voulait favoriser le Hamas, il n’y aurait pas
d’autre manière de faire. Parce que c’est le Hamas qui peut à la
fois porter la responsabilité de ce qui s’est produit, sans doute.
Mais aussi récupérer cette situation. Donc il faut
absolument que, d’une part, le processus de reconnaissance de la
Palestine ait lieu. Et que l’Europe se monte à peu près à la
hauteur », a ensuite ajouté l’ancien président de la
République.


Patrick Cohen
. Ce qui a eu le don de faire sortir François
Hollande de ses gonds.

« Oui, d’accord, mais on ne se fait pas traiter comme on
s’est fait traiter. Moi, j’ai été dans le bureau ovale. Le
président ne recevait pas derrière son bureau. Ça, ça ne se
fait pas dans une diplomatie
« , a ainsi lancé l’ancien
chef de l’État. « Non, ça ne se fait pas, mais vous avez
forcément le choix », lui a rapidement répliqué Patrick Cohen.
« C’est inacceptable d’avoir le comportement de Trump. (…) Il
y a un moment, il faut dire non, Trump n’est plus notre allié. Ce
n’est pas encore un adversaire. Mais aujourd’hui, il joue avec
l’adversaire », a finalement conclu François Hollande.