DÉCRYPTAGE – Avant même la présentation de leur plan stratégique, les patrons des deux groupes automobile ont pris des décisions radicales. Une façon de montrer qu’ils sont les nouveaux pilotes.
Tous les étés, l’industrie automobile ralentit. Les usines décélèrent. Les bureaux se vident. Une accalmie idéale pour Antonio Filosa, nouveau patron de Stellantis et François Provost, fraîchement installé dans le fauteuil occupé précédemment par Luca de Meo chez Renault. Tous deux en ont profité pour endosser leur nouveau rôle de directeur général, « CEO » en anglais.
À peine arrivés, ils ont été jetés dans le grand bain des mauvaises performances financières du premier semestre. Renault a abaissé sa prévision de résultat le jour du départ de Luca de Meo, le 15 juillet. Puis le 31 du même mois, le groupe a dévoilé un bénéfice ajusté en chute de 69 % pour le premier semestre par rapport à 2024. Dans un Stellantis en pleine crise, Filosa a quant à lui ouvert son mandat avec une perte nette de 2,3 milliards d’euros sur le semestre (contre un bénéfice net de 5,6 milliards d’euros en 2024). Il y a donc urgence.
« Un été passé à poser les idées et à les challenger »
« Nommé le 31 juillet, il est clair que j’ai dû travailler pendant l’été pour…
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