Ce lundi 1er septembre rime avec gratuité dans les transports en commun de la métropole de Rouen pour les jeunes âgés de moins de 18 ans. Cette mesure, votée en juin, s’ajoute à la gratuité partielle d’ores et déjà appliquée les samedis, lors de grands événements et au cours des pics de pollution. « Il y a eu beaucoup de publicité par rapport à ça » glisse Yannis, qui fait partie des bénéficiaires de cette gratuité, tout comme les enfants d’Églantine, une maman qui voit en ce changement une possibilité de renforcer le lien social entre les jeunes. « Je trouve ça bien, ils vont pouvoir plus sortir entre copains et copines, se retrouver à l’extérieur plus facilement… C’est chouette ! ».
Une économie pour les familles
Mais cette opération, qui coûte 4,3 millions d’euros à la collectivité, est « avant tout sociale et écologique », souligne le maire et président de la métropole de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. « Le cas typique, c’est une maman, parce qu’en pratique, c’est plutôt les mamans toutes seules. Mettons qu’elle ait trois enfants, trois ados de 13, 15 et 17 ans. Un abonnement, c’est combien aujourd’hui ? C’est un peu moins de 200 euros par an. Ça fait 100 euros ? Et bien, c’est beaucoup. Donc c’est bien sûr une mesure de pouvoir d’achat. Et c’est aussi une mesure écologique, évidemment. Je dirais aussi de santé publique ».
Présenter une carte reste obligatoire
Pour Annick et ses enfants qui habitent à Maromme, l’économie devrait s’élever à un peu plus d’une centaine d’euros à l’année. « Écoutez, c’est génial. Ça nous évite de recharger, parce que moi, j’ai deux enfants, ça fait quand même un budget« . Mais pour pouvoir voyager gratuitement, les usagers mineurs doivent tout de même être en possession d’une carte mentionnant leur âge, disponible en agence ou sur internet, sur le site du réseau Astuce.