DÉCRYPTAGE – Entre louanges et promesse de visite, la chef du gouvernement italien a dû consentir à des engagements très avantageux pour Washington.
La visite de Giorgia Meloni à Donald Trump, suivie hier par la venue à Rome du vice-président JD Vance, n’aurait pu mieux se passer. À Washington d’abord, le président américain a couvert son invitée de louanges personnelles lors de la conférence de presse : « Meloni, un des véritables leaders mondiaux », « Meloni devenue une amie », « qui fait un excellent travail en Italie. » « Sur le plan médiatique, cette rencontre est un vrai succès » résume Emidio Diodato, professeur de relations internationales à l’université pour étrangers de Pérouse.
Mieux encore : Giorgia Meloni ne sera pas revenue à Rome les mains vides. Répondant à son invitation, le président américain a accepté de venir prochainement en visite officielle en Italie. Et alors que la présidente du Conseil des ministres d’Italie avait proposé d’élargir l’événement à l’Europe, les deux ont fait savoir dans un communiqué commun hier que cette possibilité « sera à l’étude. » « La venue du président…
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