La Belgique va reconnaître l’État de Palestine lors de l’Assemblée générale des Nations unies, a déclaré mardi le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prevot, emboîtant notamment le pas de la France et de la Grande-Bretagne qui ont annoncé des décisions similaires.

Via le réseau social X, le chef de la diplomatie belge a fait savoir que « des sanctions fermes » étaient prises à l’égard du gouvernement israélien. « Tout antisémitisme ou glorification du terrorisme par les partisans du Hamas sera aussi plus fortement dénoncé », a-t-il également écrit.

Fin juillet, le président Emmanuel Macron a annoncé que la France allait reconnaître l’État de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU, qui se tiendra du 9 au 23 septembre à New York. Dans la foulée, plus d’une dizaine de gouvernements occidentaux ont appelé d’autres pays du monde à faire de même.

« La Belgique se devait de prendre des décisions fortes… »

« Au vu du drame humanitaire se jouant en Palestine et singulièrement à Gaza, et face aux violences perpétrées par Israël en violation du droit international […] la Belgique se devait de prendre des décisions fortes pour accentuer la pression sur le gouvernement israélien et les terroristes du Hamas », a-t-il expliqué. « La Belgique se joindra aux pays signataires de la Déclaration de New York traçant la route vers une solution à deux États et reconnaissant donc ceux-ci », a détaillé le ministre.

Le Canada avait lui aussi fait part de son intention en faveur d’un État de Palestine. Le Royaume-Uni a aussi annoncé qu’il le reconnaîtrait, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Au total, les trois quarts des États membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine, proclamé par la direction palestinienne en exil à la fin des années 1980.