CLASSEMENT EXCLUSIF – Vous cherchez un lieu de vie en Île-de-France où vos enfants pourront grandir dans un cadre scolaire serein ? Le Figaro a étudié, quartier par quartier, le niveau social moyen des écoles, collèges et lycées.
En Île-de-France, l’environnement éducatif joue un rôle déterminant dans le choix d’un lieu de vie. La région se caractérise par de fortes inégalités de niveau de vie, avec un ouest privilégié et un est plus modeste. Des disparités qui se reflètent directement dans les prix de l’immobilier, largement influencés par la qualité de l’offre scolaire alentour.
Dans les faits, la situation est plus complexe et l’administration cherche à brouiller les lignes, notamment à partir du collège où les cartes scolaires sont établies par les directeurs académiques de l’Éducation nationale, puis validées par les conseils départementaux. Ces derniers peuvent décider de créer des « secteurs multi-collèges », c’est-à-dire qu’un même secteur géographique sera rattaché à plusieurs établissements publics, dans un objectif affiché de mixité sociale. Ce dispositif est notamment utilisé à Paris. Les cartes scolaires sont ensuite intégrées dans Affelnet, l’application qui permet aux familles de connaître leur affectation. Des dérogations sont possibles, mais nécessitent une demande écrite adressée au directeur académique.
Un système tourné vers une plus grande mixité sociale
Le processus est plus opaque encore au lycée, surtout depuis la dernière réforme du dispositif Affelnet, entrée en vigueur en 2021. À Paris, en plus d’une carte scolaire entièrement redessinée pour favoriser la mixité, le nouveau système d’affectation en seconde (Affelnet-lycée) prévoit une bonification de points pour les élèves boursiers ou provenant de collèges avec un niveau social faible. Un système qui vise à faciliter leur accès à certains établissements publics réputés. Selon un rapport de l’Institut des politiques publiques, cette réforme a entraîné «une progression marquée de la mixité sociale et scolaire dans les lycées publics» de la capitale. Le même rapport souligne toutefois qu’une «dizaine de collèges parisiens comptent jusqu’à 15 % d’élèves qui ne peuvent accéder à aucun des 5 lycées de leur secteur 1, parce qu’ils ne disposent pas d’un nombre de points suffisant pour franchir leurs «barres» d’admission». De quoi laisser certains parents désemparés face à la complexité et la partialité du système.
Pour vous guider, Le Figaro a analysé, quartier par quartier en Île-de-France, le niveau social moyen des établissements scolaires situés à proximité : écoles élémentaires, collèges et lycées à filière générale. Trois modes de calcul sont proposés, selon la stratégie éducative envisagée : tous établissements confondus, ou uniquement les établissements publics ou privés. Ce travail vous permet d’identifier en un clin d’œil les quartiers offrant des perspectives durables d’accès à un cadre scolaire exigeant pour vos enfants.
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