Par
Mariane RIAUTE
Publié le
2 sept. 2025 à 8h19
Il n’y a plus de place dans les cimetières. Une extension va donc être construite pour le cimetière du Haut, dans la commune de Castanet-Tolosan. Une décision votée à l’unanimité lors du conseil municipal du mardi 24 juin 2025 et qui permettra d’accueillir de nouvelles tombes et urnes funéraires. En effet, ce cimetière, de plus en plus saturé, ne permet plus de répondre au nombre de demandes d’inhumation de cette ville de Haute-Garonne. Si la fin des travaux est annoncée pour 2026, cette solution reste temporaire. Combien d’années cette extension permettra-t-elle de tenir encore ?
Un cimetière en saturation
Le cimetière du Haut va s’agrandir, en réponse à un besoin d’emplacements supplémentaires. Lors du conseil municipal, le maire de Castanet-Tolosan, Xavier Normand, mentionne d’ailleurs ce projet comme étant dans les tuyaux depuis quelque temps : « Les cimetières se remplissent. Ça devient une obligation importante de réaliser cet agrandissement […] pour l’accueil et la dignité de tous. »
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Concessions en pleine terre, caveaux, columbarium et cavurnes
Cette extension, qui sera opérationnelle en 2026, va pouvoir accueillir :
- 82 concessions en pleine terre ou en caveaux ;
- trois emplacements columbarium (édifices qui portent les urnes funéraires, de 12 cases chacun soit 36 places en tout) ;
- 75 m² d’emplacement de cavurnes (urnes sous la terre), soit le même nombre de places.
Pour combien de temps ?
Jordan Puissant, conseiller municipal de l’opposition s’est exprimé lors de la délibération : « Combien de temps est-ce que ça suffira à compenser la demande ? Car je ne vois pas de nouvelle possibilité d’extension après cela. »
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Question à laquelle Xavier Normand a répondu : « Ça se fait en parallèle de tout un travail de rationalisation des concessions sur les cimetières existants […] pour retrouver un peu de capacité. »
Un nouveau cimetière à venir ?
Le maire poursuit : « On est au courant qu’il y aura un besoin futur et dans l’étude du PLU (Plan local d’urbanisme, NDLR), on a cherché un emplacement à réserver pour faire un nouveau cimetière sur les coteaux. Mais l’emplacement choisi n’a pas pu être réservé, la préfecture s’y étant opposée car des espèces protégées sont présentes sur ce terrain agricole. »
Cependant, la Ville affirme poursuivre ses recherches et garder le sujet à l’ordre du jour, tandis que ces travaux, d’un coût estimé à 480 000 €, « donnent quand même un peu d’air, pour cinq à dix ans », conclut Xavier Normand.
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