“Le Royaume-Uni du Brexit échappe au pire des droits de douane”, claironne le tabloïd Daily Express sur sa une, ce jeudi 3 avril. Lors de ce qu’il a qualifié de “jour de la Libération”, fêté en grande pompe la veille à la Maison-Blanche, Donald Trump a choisi d’infliger le taux plancher de 10 % aux produits britanniques importés aux États-Unis. Soit nettement moins que les 20 % appliqués aux marchandises venues de l’Union européenne (UE).
“On sent un certain soulagement” à Londres, glisse le site de la BBC, alors que l’exécutif cherchait par tous les moyens ces derniers jours “à se trouver dans le bon camp plutôt que dans le mauvais” aux yeux de Washington.
Pour la presse eurosceptique, pas de doute, le gouvernement travailliste de Keir Starmer peut remercier la sortie du pays de l’UE. “Voilà enfin un avantage tangible du Brexit que personne ne peut ignorer, se félicite l’hebdomadaire The Spectator. Si nous étions encore dans le bloc [européen], nos exportateurs seraient frappés beaucoup plus durement.”
Principal quotidien conservateur du pays, The Daily Telegraph ne dit pas autre chose : “Le Royaume-Uni est mieux placé que quasiment n’importe quelle autre nation pour résister à la tempête commerciale”, assure le journal londonien dans son éditorial du jour.
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