Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 02 septembre 2025 à 10h56
Nommé directeur général du club de Béziers (Pro D2) début juillet, Christophe Chollet aurait déjà été écarté, à en croire le Midi Libre. Le désormais ex-manager de l’ASBH avait été enrôlé pour épauler l’Anglais Rory Teague.
Si le championnat de Pro D2 a déjà repris ses droits, la semaine dernière avec une lourde défaite (55-36) pour les Biterrois sur la pelouse de Biarritz en ouverture de la saison, du côté de Béziers, il est toujours davantage question d’extra-sportif que de sportif. Un nouveau et énième épisode vient même de venir s’ajouter à l’interminable feuilleton qui anime l’ASBH depuis la reprise. Ce dernier opus en date a d’ailleurs tout de symptomatique des nombreux rebondissements venus secouer Béziers ces dernières semaines. Deux mois après avoir posé ses valises dans l’Hérault, le nouveau directeur général du club ne l’est ainsi déjà plus. Midi Libre nous apprend ainsi que Christophe Chollet, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nommé le 7 juillet dernier, aurait été écarté au lendemain de ce déplacement à Biarritz. A l’origine, le désormais ex-manager de l’ASBH avait été enrôlé pour épauler au sommet de la pyramide l’Anglais Rory Teague, lui-même nommé par les nouveaux propriétaires du club – le fonds d’investissement irlandais Strangford Capital, qui avait racheté Béziers en novembre 2024 – après que le Néo-Zélandais Andrew Mehrtens et le Sud-Africain Bobby Skinstad, les deux anciennes légendes du rugby mondial et nouveaux co-présidents, ont décidé de se séparer de Pierre Caillet, pourtant manager de l’ASBH depuis 2021.
Chollet avait pourtant été présenté comme un « acteur incontournable »…
A l’époque, la nouvelle direction semblait faire pleinement confiance à Chollet, alors présenté comme un « acteur incontournable pour accompagner le club dans ses ambitions, structuration et développement futur » et à qui il avait été souhaité « pleine réussite dans ses nouvelles fonctions, avec la conviction qu’il saura poursuivre le développement de l’ASBH avec rigueur, passion et fidélité aux couleurs rouge et bleu. » De l’eau a visiblement coulé sous les ponts depuis. Et les ambitions de ce nouveau Béziers de retrouver l’élite dans les cinq ans ont peut-être déjà pris du plomb dans l’aile.