Il n’y a qu’un Julien Clerc dans la chanson
française. Révélation des sixties, égérie de la
mouvance hippie en France, crooner romantique mais surtout vétéran
de la scène. Voilà près de 60 ans que celui-ci performe
ses tubes, sort des albums, transmet son amour du chant. Julien
Clerc a tout connu : le succès, le revers de la médaille,
l’enfer de la coke, plusieurs histoires d’amours et le règne du
saint patron du rock français Johnny Hallyday. D’ailleurs,
l’interprète de Ma préférence raconte une anecdote très
étonnante sur l’idole des jeunes décédée en 2017.
Julien Clerc, ses débuts au coeur de la comédie musicale
Nous sommes en mai 68. La France est bouleversée par une
révolution étudiante dépassant le cadre serré d’une jeunesse
bourgeoise mais en colère. Les événements, comme vont les appeler
les médias de l’époque, gagnent peu à peu toute la France.
Cette année-là, un jeune premier se lance dans la chanson
avec son premier 45 tours, La Cavalière. Son nom
? Julien Clerc. Un inconnu au bataillon qui va pourtant
devenir superstar de la chanson.
Plus tard, le chanteur devient une icône de la mouvance
Flower Power en France. La raison : il
joue dans la comédie musicale Hair. Au départ,
Julien Clerc en refuse le premier rôle. Mais après avoir vu une
représentation, à Londres, il rétropédale. Dès lors, le chanteur
perce son plafond de verre, épouse une célébrité hors norme.
Julien Clerc va continuer sa carrière dans la musique avec
des hauts et… des bas aussi.
Le chanteur a sombré dans l’enfer de la poudre blanche
Julien Clerc ne l’a jamais cachée, il en parle même facilement.
L’adoption de la fille de Patrick Dewaere,
Angèle, après son suicide ? Non, sa
consommation de cocaïne. Oui, l’interprète de
Mélissa a été accro à la poudre blanche. Et oui, celui-ci
est tombé dans une spirale infernale de coke en parallèle d’une
notoriété grandissante voire étouffante. “J’ai toujours fait
gaffe à moi.”, explique l’intéressé dans une interview à
Ciné Télé Revue.
Le chanteur ajoute : “Et j’ai de la chance : mon corps m’a
beaucoup aidé en me disant stop quand ça ne lui convenait
pas.” Ainsi, Julien Clerc a peu à peu
combattu avec ardeur ses démons intérieurs. “C’est
mon corps qui m’a fait arrêter la cocaïne très rapidement car ça me
faisait mal au nez. Et quand ça descendait dans la gorge, ça
faisait mal aux cordes vocales.”, détaille par la suite le
chanteur qui affiche 77 printemps au compteur en 2025.
Julien Clerc : ses confessions
croustillantes sur Johnny
De fait, aujourd »hui, Julien Clerc n’est plus du tout accro à la
came. Il est raide dingue de son épouse, par contre, Hélène
Grémillon, scénariste et écrivaine.
Les deux sont ensemble depuis une vingtaine d’années, parents
d’un enfant, et mariés depuis 2012. Si l’on en croit les
dires de la star, sa femme, de 30 ans sa cadette, est son
garde-fou. Celle qui lui fait garder les pieds sur terre. C’est
bien connu, comme le dit un vieil adage, derrière chaque grand
homme, il y a une femme. Johnny Hallyday a eu, par exemple,
Laetitia. Julien Clerc, lui, a Hélène
Grémillon.
En parlant de Johnny, d’ailleurs, Julien Clerc a une anecdote
des plus étonnantes sur le rockeur. Un souvenir, même, d’une
collaboration que lui a proposé ce dernier il y a plusieurs années.
En 2001, sur le plateau de Vivement Dimanche, Julien Clerc
vide son sac sur notre Jojo national : “Cette
soirée-là, c’était un show qui m’était consacré et j’avais appelé
Johnny pour savoir s’il voulait bien chanter avec moi […]”
Julien Clerc ajoute en raconte une rencontre avec le rockeur à un
de ses concerts : “[…] il va dans sa loge, je sais pas très
bien ce qu’il fait d’ailleurs […] Je fais
l’erreur de rentrer dans la salle, la lumière n’était pas encore
éteinte, alors les gens m’agressent : ‘Oui, c’est un
scandale !’ Je dis : ‘Attendez, vous ne le connaissez pas
depuis le temps ?’ Moi, j’étais là à neuf heures et quart
[…]” Le chanteur raconte ainsi que Johnny était connu
pour ses retards légendaires et les débuts de concerts à la
bourre. Toutefois, concernant le show de Julien Clerc,
même s’il était ce jour-là aphone, Johnny a rempli dûment sa part
du contrat. “Il a tenu sa promesse, ça, c’est Johnny”,
conclut l’artiste. La classe à Dallas.