Les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de décès en France, et la prévention est insuffisante en particulier chez les femmes.
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Chaque année, de nombreuses personnes sans aucun facteur de risque connu ont un accident cardiovasculaire. Le dosage d’un simple marqueur sanguin permettrait de mieux les repérer, et de les traiter préventivement.

Près de la moitié des infarctus et des accidents vasculaires cérébraux (AVC) surviennent chez des personnes ne possédant a priori aucun facteur de risque. Un phénomène qui touche plus particulièrement les femmes, angles morts du dépistage de ces pathologies cardiovasculaires graves. « Or identifier cette population à risque dès la quarantaine, à un moment où les femmes peuvent commencer un traitement préventif , est un enjeu crucial pour éviter que la maladie s’installe vers 70 ans, lorsqu’il est souvent trop tard pour faire une réelle différence », souligne dans un communiqué le Dr Paul Ridker, cardiologue à l’Institut cardiaque et vasculaire du Mass General Brigham, aux États-Unis.

Le médecin et son équipe pourraient un jour rendre possible la détection de ce risque jusqu’ici invisible. Dans une étude présentée au congrès de la Société européenne de cardiologie (ESC) et publiée dans The European Heart Journal, les chercheurs suggèrent que le dosage de la protéine C-réactive ultrasensible…

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Le Figaro

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