Quelles formes prennent les requêtes de la part des femmes qui consultent le CIDFF de Haguenau ?
« Le plus souvent, ce sont des personnes qui viennent se renseigner sur leurs droits : si je m’en vais, qu’est-ce que je réponds aux enfants, où est-ce que je peux vivre, à quelles aides ai-je droit ? On a rarement des femmes qui arrivent et nous disent d’emblée qu’elles sont victimes de violences et veulent quitter leur mari. Quand on est éloigné de sa famille, qu’on n’est pas autonome financièrement, quand on a des enfants, eh bien, il y a beaucoup de choses à régler avant de pouvoir partir sereinement.
Les plaintes, nous voyons bien que beaucoup de femmes n’en déposent jamais. Mais si elles le font, ce n’est souvent que dans un second temps, quand on a réussi à dégager une solution de sortie pérenne. »
Quelles sont les particularités du territoire de l’Alsace du Nord ?
« Il y a des carences sur le territoire en termes d’hébergements. Quand une femme est victime de violences et qu’elle…