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Bluesky
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C’était le 9 septembre 2024, il y a pile un an : Mario Draghi remettait à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission de Bruxelles, un rapport très attendu sur la compétitivité européenne. La crédibilité de l’ancien gouverneur de la Banque centrale européenne (BCE) est alors au zénith, on l’attend comme le Messie : il est l’homme qui a sauvé l’euro quinze ans plus tôt, celui qui a imposé aux Allemands et aux pays du nord de l’Europe, pendant son long règne à la BCE – de 2011 à 2019 –, une gestion moins orthodoxe de la monnaie commune. Il semble cette fois avoir trouvé un moyen de sortir l’économie européenne de son ornière et de rattraper le retard sur les Etats-Unis et la Chine.
Son rapport est accueilli par une salve de bravos. Pour sauver le malade Europe, il conseille d’investir 800 milliards d’euros d’ici à 2030 pour combler les déficiences industrielles et technologiques du continent, d’accélérer les prises de décisions communes, de réaliser enfin une vraie union écono…
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