Plus de trois millions de téléspectateurs ont regardé les deux premiers épisodes sur France 2. L’histoire est inspirée du polar éponyme d’Olivier Norek, qui situe son action dans le bassin de Decazeville, en Aveyron.

Pas de plongée en eaux troubles pour « Surface », la mini-série lancée sur France 2 lundi soir. Les audiences, tombées ce mardi matin, révèlent que les deux premiers épisodes ont réuni en moyenne 3,4 millions de téléspectateurs, avec un pic à 3,53 millions pour le premier épisode, dans lequel l’héroïne, Noémie Chastain interprétée par Laura Smet, découvre le commissariat du petit village aveyronnais (fictif), Avalone, dont elle doit étudier l’activité afin de confirmer sa fermeture.

Avec 18,5 % de part de marché, « Surface » s’empare ainsi de la première place des audiences de ce lundi soir. Une bonne performance, puisque M6 proposait, en face, la célèbre émission de Karine Le Marchand, « L’amour est dans le pré », dont la 20e saison – déjà – compte toujours un peu plus de 3 millions de fidèles. TF1, avec sa mini-série « Rien ne t’efface », complète le podium du soir avec 2,97 millions de téléspectateurs.

« Historique »

France 2 avait pourtant pris en risque en proposant les six épisodes de « Surface » en avant-première, sur sa plateforme de streaming, dès le 25 août. Un choix payant, puisque chaque épisode a été déjà vu en moyenne par 720 000 spectateurs, et même 900 000 personnes pour le premier épisode. « C’est plus de deux fois les scores standards pour une mini-série en avant-première », a communiqué la chaîne, parlant même d’un « record historique ». Et cela n’a pas empêché France TV d’être leader, lundi soir.

Si l’histoire s’inscrit dans le bassin de Decazeville, la plupart des scènes ont été tournées dans le Tarn, à Vabres et Mazamet, et surtout autour du lac de la Raviège, située entre Tarn et Hérault, à La Salvetat-sur-Agout. L’étendue d’eau doit son nom au hameau de la Raviège, qui fut englouti lors de la mise en eau du barrage en 1957. Cela rejoint le récit imaginé par Olivier Norek, puisque l’intrigue se situe en partie dans les vestiges d’un village immergé, après que le corps d’un jeune garçon disparu 25 ans plus tôt a refait surface, caché dans un fût. Les scènes sous-marines, notamment avec l’acteur Tomer Sisley, ont été tournées en studio, en Belgique.

La série avait été tournée du 5 juin au 1er août 2024 et avait reçu le soutien logistique de la Commission du film Occitanie. De nombreux techniciens et prestataires du territoire ont également participé à sa fabrication. Des comédiens aussi, que plus de 3 millions de personnes ont vus à l’écran.