Cet été, Rennes a décidé de remettre un peu de couleur dans ses sas vélo. Trente-deux d’entre eux ont été repeints, pas par les services techniques, mais par un artiste. Le projet, issu du budget participatif, a été confié à Florian Schneider, qui a transformé ces marquages souvent ignorés en visuels graphiques et colorés. Du street art au service des cyclistes… et des automobilistes.
À Rennes, les sas vélo prennent des couleurs pour se faire respecter
C’est une proposition des habitants qui est à l’origine de ce projet. Un vœu simple, voté dans le cadre du budget participatif : rendre les sas vélo plus visibles. Un appel d’offres remporté par Florian Schneider, artiste marseillais habitué des projets urbains. Objectif : faire en sorte que les automobilistes, les motards et autres usagers 2RM, comprennent que ces espaces au sol ne sont pas là pour faire joli.
Un mot, des couleurs, un message
Les marquages sont simples. Un mot par sas : “Zen”, “Mollo”, “Respire”, “Coucou”. Des messages courts, lisibles, avec un brin d’ironie. Juste en dessous, un rappel clair : “Ce sas est réservé aux cyclistes”. On est loin de l’esthétique habituelle des marquages au sol. Le code couleur joue la carte pop.
700 litres de peinture au sol, 680 m² recouverts
Les travaux ont été réalisés en août, histoire de profiter d’un trafic réduit. Florian n’était pas tout seul. Quatre autres artistes ont été mobilisés : @olliviercecile, @nitramjoke, @coco_piat et @softariel.
Quinze jours de chantier, 700 litres de peinture au sol, 680 m² recouverts. La peinture est celle utilisée pour les routes, renforcée à la silice pour éviter les glissades. Le tout a été coordonné avec les services techniques de la ville.
À propos de l’artiste
Florian Schneider, graphiste et artiste issu du graffiti, travaille surtout dans les domaines culturels ou événementiels. Ce projet de sas vélo est une première pour lui, mais s’inscrit dans une démarche qu’il connaît : utiliser l’espace public pour faire passer des messages visuels forts.
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