Lumen bouscule la semaine de quatre jours et propose un cadre plus libre. Les équipes choisissent leurs plages, privilégient l’impact, et voient la productivité grimper pendant que la fatigue recule.

Objectif clair: 32 heures, à organiser librement, et seulement trois heures de réunions par semaine. Cette organisation des horaires s’étend à une semaine de sept jours optionnelle, ce qui augmente la flexibilité du travail pour caler soins, sport ou pics de concentration.

Pourquoi Lumen a abandonné la semaine de 4 jours ?

Lumen, agence basée au Royaume‑Uni, a d’abord expérimenté la semaine de quatre jours pour réduire la fatigue et augmenter la concentration. Les résultats ont validé la piste, mais l’équipe voulait plus de souplesse. Le dirigeant, Aled Nelmes, a alors proposé d’étendre la possibilité de répartir le travail sur sept jours, selon les rythmes personnels.

L’idée : conserver des semaines allégées tout en autorisant un lissage sur toute la semaine civile. Cette bascule s’appuie sur un modèle sans micromanagement où la confiance prime, avec un suivi clair des livrables. Les salariés racontent avoir gagné en sérénité, certains préférant avancer le week‑end pour libérer leurs matinées de semaine.

32 heures à répartir librement, 3 heures de réunion : le cadre en pratique

Le volume hebdomadaire est fixé à 32 heures, que chacun peut ventiler sur sept jours, avec une seule contrainte : coordonner les temps communs. Lumen formalise cette approche en une véritable politique 32 heures, et borne les échanges à 3 heures de réunion par semaine, des réunions hebdomadaires limitées qui évitent la surcharge.

Le reste s’organise autour de jalons clairs, avec de l’autonomie des équipes pour choisir créneaux et canaux. Les livrables priment, pilotés par une rigoureuse gestion des objectifs. Exemple cité par l’équipe : deux sprints courts du lundi au jeudi, puis quelques heures le dimanche pour finaliser sans pression inutile.

Impact sur le quotidien des équipes et limites selon les secteurs

Chez Lumen, la bascule vers une organisation “7 jours” avec 32 heures hebdomadaires et seulement 3 heures de réunion a modifié les rythmes sans couper l’élan collectif. Vous travaillez quand vous êtes le plus alerte, l’équipe se retrouve le mercredi. Gains perçus : moins de fatigue, meilleure qualité de vie, et des temps calmes choisis le week‑end.

Ce cadre favorise les métiers numériques et les fonctions support, clairement des secteurs télétravaillables, où l’autonomie se traduit par des livrables mesurables. Lumen rappelle que la méthode atteint ses limites dès qu’entrent en jeu des plannings, des guichets ou des ateliers soumis à de fortes contraintes de présence physique, comme le retail, l’hôtellerie ou la production.