Recrue phare de l’ASM Clermont Auvergne, le Néo-zélandais Harry Plumer a répondu aux questions des journalistes ce mardi. Il s’est montré confiant avant la reprise du Top 14 ce dimanche face au Stade Toulousain.

Le néo-zélandais Harry Plumer s’est montré confiant devant la presse, à quelques jours la reprise du Top 14 et de la réception ce dimanche du Stade Toulousain.

Harry, comment tu te sens à quelques jours de la reprise ?

« C’est bon » [en français] La pré-saison a été bonne, dure, avec deux matchs, l’un contre une très bonne équipe de Brive, l’autre contre une très bonne équipe de Toulon. L’équipe apprend au fur et à mesure sur les différents aspects de notre jeu. On est dans de bonnes conditions pour affronter Toulouse dimanche.

Toulouse, qu’est-ce que cela évoque pour toi ?

C’est mon premier match en Top 14, alors est-ce que je dois être sur la feuille de match ? C’est une occasion très spéciale et c’est à la maison. Je connais l’histoire du Stade Marcel Michelin, combien c’est difficile pour les équipes de venir jouer ici. Mais je sais aussi à quel point Toulouse est une bonne équipe. Donc si vous voulez affronter la meilleure équipe du pays, vous devez d’abord avoir une idée de votre situation. Je ne doute pas qu’ils auront un très bon plan de jeu et une très bonne équipe, mais nous avons aussi de très bons joueurs. Nous ne nous faisons pas d’illusions sur le fait que c’est une très bonne équipe. Mais c’est une nouvelle saison et nous sommes très enthousiastes à l’idée de les affronter.

Vous avez joué les deux matchs amicaux avec Clermont. Avec ces deux matchs, qu’est-ce que tu as trouvé le plus différent par rapport à ton passage chez les Blues (son ancien club) ?

C’est physique et ce n’est pas le cas en Nouvelle-Zélande. Je pense que ce supplément physique, surtout à l’avant avec les attaquants, limite probablement la capacité d’avoir une balle très, très rapide. Mais en même temps il y a de grandes similitudes, je pense, notamment en ce qui concerne la façon dont l’équipe s’apprête à jouer. Comme je l’ai dit, il y a aussi de gros attaquants dans notre équipe, nous avons également des arrières assez rapides.

Le passage du système de Vern Cotter (entraîneur des Blues) à Christophe Urios, quelle est la principale différence ?

Pour être honnête, c’est assez similaire la façon dont ils veulent jouer. Il s’agit de gagner des lignes, trouver des espaces, exécuter vos décisions dans l’espace…  Je suppose que cela vient de la ligue française. C’est donc très rafraîchissant de jouer un style de rugby similaire à celui que j’ai joué ces dernières années.

Comment s’est passé votre association avec Baptiste Jauneau ?

Il est effronté ! (Il rit).  Non, je pense que c’est génial pour le club qu’il ait prolongé. C’est évidemment énorme pour la région et Clermont. C’est génial. Je n’ai joué que 50 minutes avec lui jusqu’à présent, mais on a déjà une relation plutôt cool en dehors du rugby. Et dans le rugby, il est à fond, il est très bon. C’est un très bon joueur, on l’a vu contre Toulon, notamment en ce qui concerne la prise de décisions et l’exécution. Il est capitaine pour une bonne raison et il montre l’exemple.

De nombreuses attentes vous concernent au sein de l’équipe, comment le gérez-vous ?

Il y a des attentes sur tous les joueurs. Il y a de la pression dans le fait d’être un sportif professionnel. J’ai toujours pensé que la pression était un privilège. Donc, être capable d’avoir cela sur mes épaules, ainsi que sur les autres joueurs, je pense que c’est un honneur, cela montre que c’est une région qui tient à son rugby et à ses habitants. Et, vous savez, je suis très fier de représenter Clermont du mieux que je peux, donner le meilleur de mes capacités, et je suis vraiment heureux d’avoir cette opportunité cette année.

Dans votre jeu, votre état d’esprit, que devez-vous adapter dans les jours et les semaines à venir pour devenir le meilleur joueur ici ?

C’est une longue saison par rapport à ce à quoi j’étais habitué, alors je pense qu’il s’agit simplement de connaître son corps et de comprendre ce dont il a besoin pour être prêt le jour du match. Je suis quelqu’un qui aime la compétition. J’adore aussi apprendre à mieux connaître mes pairs sur le terrain et en dehors, donc c’est probablement un autre aspect important. Cette relation avec les garçons améliore évidemment mon français au point que je peux vraiment bien communiquer avec l’équipe, au lieu de me contenter de phrases brisées pour le moment. Donc oui, comme je l’ai dit, je suis vraiment enthousiaste à l’idée de commencer la saison.

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