Il avait été placé dans un coma artificiel. Tombé lourdement début août dans le final de la 3e étape du Tour de Pologne, Filippo Baroncini souffrait de multiples blessures : une fracture des vertèbres cervicales (sans séquelles neurologiques), des fractures au visage dont une à la pommette qui nécessitait son placement dans un coma artificiel, et à la clavicule.
Deux mois après cette chute, où il a heurté le sol à 100 km/h dans une descente, le coureur d’UAE Team Emirates va mieux, beaucoup mieux. « Je suis en vie par miracle, explique l’Italien, encore à l’hôpital, dans un entretien accordé à la Gazzetta dello Sport. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais petit à petit, je commence à en avoir la sensation. »
Malgré cette grave chute, Baroncini espère vite regrimper sur son vélo et participer à de nouvelles courses, mais il sait que ça prendra un peu de temps. « J’aimerais précipiter les choses, mais en même temps, je sais que je ne devrais pas. Je sais que la récupération doit être planifiée au bon moment et que je dois retrouver mon niveau normal. Je dois surveiller attentivement ma bouche, ma mâchoire et ma future posture. Et j’ai perdu beaucoup de masse musculaire et de poids. »