La cathédrale Notre-Dame de Paris, le 21 août 2025. AURELIEN MORISSARD/AP
A l’instar des deux précédents contrôles concernant le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris, consécutif à l’incendie qui l’avait ravagée en 2019, le troisième rapport publié, mercredi 3 septembre, par la Cour des comptes est singulièrement louangeur. « Six ans après l’incendie, la réussite unanimement saluée de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris dans le délai fixé, le soir de l’incendie, par le président de la République tient à la fois à l’ambition d’un calendrier constamment réaffirmé, à un budget important grâce à la générosité des donateurs, enfin à la création d’un établissement public ad hoc, à la mission limitée dans le temps, conduit et incarné par le général Georgelin, puis par son “bras droit”, Philippe Jost », saluent les rapporteurs, à quelques jours de la réouverture du circuit de visite des deux tours de la cathédrale, sous la responsabilité du Centre des monuments nationaux.
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De fait, les travaux, qui ont abouti à la réouverture au public de la cathédrale, le 8 décembre 2024, « se sont déroulés dans un délai contraint et pour un coût maîtrisé », félicitent les magistrats de la rue Cambon. Un miracle qui doit beaucoup à l’efficacité de l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, dont la mission s’achèvera le 31 décembre 2028, date à laquelle les travaux de restauration des élévations extérieures devraient être terminés, et tout autant à la générosité des mécènes.
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