Ce lundi 8 septembre, l’Assemblée nationale donnera ou ne donnera pas sa confiance au Premier ministre François Bayrou. De ce vote dépend l’avenir du Parlement, et peut-être du pays, de nouveaux. Que va-t-il se passer ? Emmanuel Macron va-t-il dissoudre encore une fois l’Assemblée ? Nommera-t-il rapidement un nouveau chef de gouvernement, ou pas ? Démissionnera-t-il pour organiser une présidentielle anticipée ?

Pour le maire PS sortant de Nancy, Mathieu Klein, rien de tout cela ne doit arriver. L’élu nancéien a indiqué ce mardi 2 septembre devant la presse locale, réunie dans un café du centre-ville en vue des municipales de 2026, qu’il est « contre la dissolution de l’Assemblée, et contre la démission du chef de l’État ».

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« Nous mettre autour d’une table »

Interrogé sur son calendrier de campagne d’ici le premier tour du scrutin local, le 15 mars 2026, Mathieu Klein a souligné qu’il est encore « trop tôt » pour lui pour « se projeter » localement (même si la planification de sa campagne a bel et bien démarré). « Personne n’est sûr de rien sur ce qui va se passer durant les trois prochaines semaines », dit-il.

« C’est le brouillard institutionnel devant nous, défend Mathieu Klein. J’attends donc d’y voir plus clair. Moi, je n’appelle pas à une dissolution de l’Assemblée. Ni à une démission d’Emmanuel Macron. La situation démocratique est de plus en plus sur un fil actuellement. Cela m’inquiète au plus haut point. C’est donc le moment de changer de braquet, d’acter le départ de Bayrou, et de revenir à une lecture parlementaire des choses. »

Le maire de Nancy appelle la majorité présidentielle à dialoguer avec la gauche pour un « accord de méthode parlementaire pour que le pays avance » : « Nous avons une obligation ardente de nous mettre autour d’une table, dans l’intérêt du pays. Il ne faut pas créer une crise de régime. Il nous faut trouver des compromis. »