« Je m’attends à avoir demain, ou peu de temps après, une idée claire de ce que nous pouvons accomplir collectivement » pour garantir la sécurité de l’Ukraine, a-t-il déclaré devant la presse à Bruxelles. « Cela signifie que nous pouvons nous engager encore plus profondément, avec les Américains, pour voir ce qu’ils souhaitent apporter concernant leur participation », a-t-il ajouté.
L’incertitude américaine
Les Européens vont acter jeudi, lors d’une réunion à Paris et en visioconférence, qu’ils sont « prêts » en vue de l’octroi de garanties de sécurité à l’Ukraine et attendent désormais un « soutien » concret des Américains, a annoncé la présidence française. La Coalition des volontaires réunit une trentaine de pays, principalement européens, prêts à apporter un soutien à l’armée ukrainienne, voire à déployer des soldats en Ukraine une fois un cessez-le-feu conclu, pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression.
Mais certains d’entre eux se sont montrés hésitants dans l’attente de la contribution des États-Unis, que plusieurs pays européens jugent indispensable avant tout engagement de leur part. Le président américain Donald Trump a promis le 18 août que les États-Unis seraient aux côtés des Européens, dans le cadre de ces garanties de sécurité pour l’Ukraine censées être mises en œuvre après un cessez-le-feu ou un accord de paix, qui restent encore à trouver. Ce « filet de sécurité » américain, ou « backstop » en anglais, pourrait prendre différentes formes : renseignement, soutien logistique, communications.