À six mois des échéances municipales, ce n’est sûrement pas un hasard. Gaël Perdriau a profité de la présence de la presse pour évoquer un embryon de projet. La municipalité étudie la possibilité de construire un bassin extérieur de 25 mètres sur le site actuel de Raymond-Sommet.

Le maire a indiqué que les études préliminaires ont livré leurs premières conclusions : « le projet est faisable ». La deuxième étape sera plus longue. Elle va consister au lancement des études sur le chiffrage, la conception… Un an à phosphorer avant les arbitrages budgétaires de l’exécutif.

Si le projet est validé, le démarrage des travaux devrait être acté en 2028. Mais d’ici là, de l’eau aura coulé sous les ponts… « Cette future réalisation permettrait d’ouvrir des créneaux supplémentaires », a précisé l’édile.

40 681 entrées à Raymond-Sommet en juillet et août

Pour cet été, la piscine Raymond Sommet, la seule ouverte durant cette période estivale de 10 à 20 heures, 7 jours sur 7 – les autres sont fermées pour cause de vidange et entretien, enregistre une baisse de près de 15 % de sa fréquentation. 48 000 entrées avaient été comptabilisées la saison précédente et plus de 49 000 en 2023. La météo défavorable (en partie) de juillet et août permet d’expliquer ce recul.

Le maire a rappelé que la piscine municipale disposait d’une capacité instantanée de 1 250 personnes. « Une fréquentation maximale, qui contrairement aux années précédentes, n’a jamais été atteinte », précise le premier magistrat. Ce dernier a mis en exergue que l’offre sociale mise en place par la ville avait permis 4 600 enfants des centres sociaux d’accéder gratuitement à l’équipement municipal.

Brigitte Masson a fait savoir que le budget consacré aux ressources humaines pour le fonctionnement de la piscine Raymond-Sommet en juillet et août s’élevait à 500 000 euros dont plus d’un cinquième dédié à la sécurité avec l’appel d’un prestataire dès la fin avril.

46 jours de baignade à la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire

Contrairement aux années précédentes, la base nautique est restée quasiment ouverte (hormis quelques jours, début août) toute la saison estivale. Le système immergé à ultrasons qui permet d’oxygéner l’eau du barrage, un dispositif mis en place par l’équipe municipale en 2018, aurait favorisé, selon le maire, une bonne qualité de l’eau contrôlée par l’Agence régionale de santé (ARS).

« C’est une grande satisfaction, assure le maire, en comparaison avec d’autres sites comme Villerest (fermé un mois) ou encore celui de Lorette, qui lui, n’a pas ouvert ».