Par
Lisa Rodrigues
Publié le
3 sept. 2025 à 12h13
Fin août, le gouvernement a annoncé les dates des municipales 2026, fixées au 15 et 22 mars prochains. Avec la rentrée, la campagne devrait s’accélérer.
À Grenoble, le maire écologiste Éric Piolle ne se représentera pas pour un troisième mandat. Ils sont encore peu à s’être officiellement déclarés candidats pour le siège de maire, mais en coulisses, on s’active. Petit tour d’horizon de ce que l’on sait en ce début du mois de septembre.
Les candidats déclarés
Il a été le premier à se déclarer candidat à la mairie de Grenoble en avril. Hervé Gerbi, avocat de profession, se place plutôt au centre-droit de l’échiquier politique. Fin juillet, il a été désigné chef de file du parti Horizons – créé par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe – à Grenoble. Il compte toutefois attirer au-delà de la droite et vient d’ailleurs de recevoir le soutien de Hakima Necib, ex-élue du PS et présidente du collectif Demain Grenoble.
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Il y a aussi Alain Carignon (LR), ancien maire de la capitale des Alpes et actuel chef de file d’un des groupes d’opposition municipale, qui a officialisé sa candidature en juin. Une décision qui n’est pas vraiment une surprise, son nom étant cité depuis des mois par la droite grenobloise pour le scrutin.
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La majorité sortante pas encore décidée
Chez les Écologistes, le nom de Laurence Ruffin – dirigeante d’une coopérative et sœur du député François Ruffin – revient fréquemment. Elle a été désignée avec deux adjointes d’Éric Piolle, Lucille Lheureux et Margot Belair, et un conseiller délégué, Nicolas Beron-Perez, pour organiser la candidature du parti à Grenoble.
Si LFI est actuellement allié de la majorité municipale, le parti ne cache pas ses intentions de faire cavalier seul là où c’est possible. Allan Brunon, co-chef de file LFI avec la députée Élisa Martin, n’écarte d’ailleurs pas cette possibilité pour Grenoble dans une interview récemment accordée à Place Gre’Net.
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À gauche, le choix est large
Pour ce qui concerne le reste de la gauche, la situation reste encore floue. Aucun nom ne se détache vraiment, mais des regroupements de listes sont possibles.
Le collectif Grenoble Capitale Citoyenne vient de passer une étape en désignant Romain Gentil (Place Publique), conseiller municipal d’opposition, comme chef de file. Et il ne cache pas son envie de devenir tête de liste…
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Du côté du PS, c’est Amandine Germain, conseillère départementale de l’Isère, qui porte actuellement les couleurs du parti dans la campagne, sans avoir été officiellement désignée candidate.
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Ils ne se sont pas encore prononcés
Pour ce qui est du parti présidentiel, le début de la campagne des municipales est pour le moins calme. Émilie Chalas, déjà candidate sous les couleurs de Renaissance en 2020 pour la mairie de Grenoble, n’a pas encore indiqué si elle retourne dans l’arène.
Enfin, du côté du RN – qui n’avait finalement pas présenté de liste lors des dernières municipales grenobloises -, on ne cache pas réfléchir sérieusement à proposer un candidat dans la capitale des Alpes. Aucun nom n’a, pour le moment, été avancé.
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