Par
Laurent Fortin
Publié le
3 sept. 2025 à 8h46
« Pas possible qu’il n’y ait qu’une seule liste aux prochaines élections municipales« . Claudine Jouan ne voulait pas prendre le risque de ne pas laisser le choix aux électeurs de la commune. Ce qui avait failli être le cas en 2020. Jusqu’à trois mois du scrutin, seule la liste d’Alain Vey était en lice; juste avant que Michel Aubé ne se déclare.
Celle qui habite la commune depuis 2014 a, cette fois-ci, décidé de prendre les devants.
Nous approchons des 10 000 habitants. Il est important pour la démocratie qu’il y ait plusieurs listes.
Claudine Jouan
Elle est la seule à poursuivre l’aventure municipale, puisque Michel Aubé et Jean-Pierre Dautais, ses compères, ont décidé d’arrêter. Pour l’instant, il n’y en a toutefois qu’une puisque la majorité n’a toujours rien annoncé : Alain Vey sera-t-il candidat à un 4e mandat ? Ou laissera-t-il sa place à un autre chef de file ?
Une liste à 33
La liste de cette commerçante retraitée des Galeries Lafayette n’est toutefois pas bouclée.
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Elle est bien engagée, mais il reste de la place.
Elle est partie sur une équipe de 33 noms.
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Même si nous ne savons pas encore si on atteindra ce seuil en dépassant les 10 000 habitants ou on restera à 29, nous n’avons pas pris de risque. Nous ne voulons pas être pris au dépourvu.
La femme de 67 ans.
Si c’est le cas, elle pourra toujours mettre deux noms en réservistes, tel que le prévoit la loi depuis les dernières élections municipales.
Ce qui fait plaisir, c’est que nous avons des jeunes investis. Mais globalement, l’engagement n’est pas inné.
Avec son groupe, elle organise des rencontres dans le café du centre-ville (Le Roi singe).
Pour attirer des gens dans notre équipe, nous faire connaitre et recueillir les souhaits des citoyens. On n’a beaucoup de beaux et grands équipements, mais cela mériterait davantage de projets plus humains.
Un rapprochement avec la population dont Claudine Jouan veut faire un principe si elle est élue maire.
La consultation sur les projets, être à l’écoute des habitants, l’organisation de réunions publiques… c’est ce qu’il manque dans notre ville. Il n’y a pas de soucis de gestion, c’est certain, mais un peu plus de proximité ne serait pas un mal.
Contente du bilan de la minorité
L’adhérente au Parti socialiste pointe aussi la distance avec les agents municipaux. Une mairie ce n’est pas une entreprise. C’est pourquoi, un autre projet serait de réaliser un audit sur la situation de travail des agents.
Elle reste encore marquée par le conflit entre le personnel et le maire durant le mandat. Un sextennat durant lequel l’ex-déléguée syndicale CFDT aura beaucoup appris.
Je faisais partie de trois commissions majeures (finances, jeunesse, centre communale d’action sociale). Cela m’a permis de mieux connaître les attentes de la population, retient-elle. Il a fallu cravacher car à trois, ce n’était pas simple de suivre les 11 commissions.
Pourtant, Claudine Jouan estime que le trio auquel elle appartenait, n’a pas à rougir de son bilan.
Nous avons bataillé, à côté de l’association de citoyens et avec succès, contre l’installation d’une station service près de Pôle sud, à la place d’un carré de verdure. Mes collègues ont beaucoup oeuvré sur le projet de Longue mine (aménagement touristique en bord de Loire) avec Nantes métropole.
La vice-présidente de l’association de Vertou des Papiers de l’espoir. Un espoir qui guidera son équipe jusqu’en mars prochain.
Pour une alternance à Basse-Goulaine, contact : [email protected]
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