Par

Amandine Mehl

Publié le

4 mars 2025 à 18h24
; mis à jour le 5 mars 2025 à 16h29

[Article mis à jour le mercredi 5 mars 2025 avec la réponse de RIMMA-Veolia.]

Stoppée le samedi 22 février 2025, la grève des éboueurs de RIMMA-Veolia pourrait reprendre à compter du 14 mars dans le Grand Nancy (Meurthe-et-Moselle).

Et pour cause : alors qu’un protocole de sortie de grève avait été signé le 22 février, Renato Cherrière, délégué syndical Force Ouvrière, assure que RIMMA-Veolia n’a pas tenu ses engagements.

Force Ouvrière appelle les habitants du Grand Nancy à soutenir les employés de RIMMA-Veolia

Par conséquent, le syndicat Force Ouvrière, qui parle d’une « trahison« , annonce un préavis de grève, susceptible de démarrer le 14 mars, « pour défendre les droits des salariés et la qualité des services rendus à la communauté.

Le préavis de grève a été déposé ce matin. La direction devrait nous convoquer. Si on peut éviter la grève, on l’évitera, mais si la direction ne veut pas entrer dans la discussion au sujet des accords, alors la grève se fera. Le préavis de grève dure jusqu’au 31 décembre 2025.

Renato Cherrière
Délégué syndical Force Ouvrière RIMMA-Veolia

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Via un communiqué de presse, Force Ouvrière appelle les habitants à les soutenir dans cette lutte et à les rejoindre sur le site de Veolia à Ludres. « Votre présence est cruciale pour défendre un service de ramassage des déchets fiable et équitable, en réponse à la dégradation continue du service, malgré une augmentation des coûts pour les usagers », peut-on lire.

Pour RIMMA-Veolia, les engagements ont été tenus

De son côté, la direction de RIMMA-Veolia maintient que les engagements pris le 22 février ont été tenus. « Nos collaborateurs ne font pas un métier facile et on en prend soin. Et parce que l’on en prend soin, ils font 32h par semaine, mais sont payés comme s’ils en faisaient 35 ».

La direction ajoute que ces derniers temps, les employés sont passés à 28h par semaine en moyenne, mais sont tout de même payés sur un forfait de 35h. La décision a donc été prise de « rééquilibrer le temps de travail à 32h » par semaine.

Dans le cadre du protocole de sortie de grève, l’entreprise s’est engagée à revoir certaines incohérences du planning pour le 10 mars au plus tard. Souhaitant avancer de façon constructive, la direction a retravaillé les plannings plus rapidement et proposé dès le 3 mars une version revue, comme convenu dans le protocole. 

RIMMA-Veolia

Elle termine en précisant que « si d’autres incohérences venaient à apparaître dans les jours à venir, le planning continuerait d’évoluer ».

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