Si certains clubs en Ligue 1 ont noué des collaborations étroites avec des géants européens, le Gym avance prudemment. La relation avec Manchester United, également propriété d’INEOS, est encore à ses prémices.
Mais depuis cette saison, Nice peut échanger de manière régulière avec le club mancunien. « C’est seulement depuis cette année qu’on est en capacité d’échanger de manière assez régulière avec Manchester. Donc, le process ne se fait pas du jour au lendemain », explique Florian Maurice.
Le club a étudié différentes possibilités, mais rien n’est encore conclu. « On a envisagé des choses. On est dans des prémisses de collaboration », explique Florian Maurice, qui rappelle également que le fonctionnement doit convenir aux deux clubs et aux joueurs concernés.
Conserver de l’autonomie
L’OGC Nice tient toutefois à garder sa liberté de décision. « L’idée est de garder une certaine autonomie. Je ne sais pas comment ça se passe à Strasbourg (avec Chelsea, Ndlr), mais je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de choix de joueurs effectués par les gens à l’intérieur du club ». Le Gym ne souhaite pas recevoir une « flopée de joueurs imposés », mais plutôt identifier des solutions adaptées à ses besoins.
Pour Florian Maurice, cette relation reste à construire et pourrait se développer dans le futur. « Aujourd’hui, je ne peux pas acheter un joueur de Manchester, ni le payer. Peut-être qu’en janvier ou l’été prochain, il y aura des possibilités ».
L’idée est donc claire: bénéficier d’échanges intéressants sans compromettre les choix sportifs et la structure du vestiaire, en conservant une réelle autonomie.